La direction du travail publie le bilan des politiques de l’emploi en Guadeloupe : 56.0000 demandeurs d’emploi, ce qui représente le tiers de la population active. Pourtant des dispositifs d’accompagnement pour un retour à l’activité existent, mais ils ne sont pas toujours efficaces
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Un véritable mille-feuille que cette politique de l’emploi. Les dispositifs d'accompagnement ne manquent pas, mais au finale leur efficacité ne semble guère lisible, au regard des chiffres du chômage en Guadeloupe. Et le bilan en dit long.
Parmi les mesures, le Parcours Emploi Compétence, destiné aux personnes en grandes difficultés sociales et professionnelles, et appliqué au secteur non-marchand. Il remplace le CUI-CAE. Pour la Guadeloupe particulièrement, 608 contrats ont été établis dans ce cadre en 2018 contre un peu plus de 2000 l'année précédente. Une baisse considérable que la direction du travail explique par une réorientation des politiques publiques en terme de formation. Précisons que ce PEC a concerné d'avantages les femmes, avec 79% des contrats. Et beaucoup moins les jeunes: 20% seulement des contrats.
Le niveau de qualification, pour la plupart des bénéficiaires ne dépasse pas, le BEP-CAP.
Autre dispositif le contrat en alternance comme, par exemple le contrat d'apprentissage : 613 enregistrés l'an dernier en Guadeloupe et dans les îles du nord. C'est un peu moins que l'année précédente. Plus de la moitié des bénéficiaires sont des hommes, et bien évidemment des jeunes. Et fait intéressant, de plus en plus de diplômés, des bac + 2 ou plus.
Enfin, il y a aussi cette fameuse IAE, l'insertion par l'activité économique. Très problématique dans nos collectivités, en raison des difficultés des associations chargées de sa mise en œuvre. Elle permet aux personnes les plus éloignées de l'emploi de bénéficier d'un accompagnement renforcé. Forte diminution ainsi des contrats: de 23%. 521 seulement en 2018, pour les structures d'insertion.
Et il en est de même pour les autres supports. Les dispositifs sont donc certes nombreux, mais ils semblent toucher de moins en moins de personnes.
Parmi les mesures, le Parcours Emploi Compétence, destiné aux personnes en grandes difficultés sociales et professionnelles, et appliqué au secteur non-marchand. Il remplace le CUI-CAE. Pour la Guadeloupe particulièrement, 608 contrats ont été établis dans ce cadre en 2018 contre un peu plus de 2000 l'année précédente. Une baisse considérable que la direction du travail explique par une réorientation des politiques publiques en terme de formation. Précisons que ce PEC a concerné d'avantages les femmes, avec 79% des contrats. Et beaucoup moins les jeunes: 20% seulement des contrats.
Le niveau de qualification, pour la plupart des bénéficiaires ne dépasse pas, le BEP-CAP.
Autre dispositif le contrat en alternance comme, par exemple le contrat d'apprentissage : 613 enregistrés l'an dernier en Guadeloupe et dans les îles du nord. C'est un peu moins que l'année précédente. Plus de la moitié des bénéficiaires sont des hommes, et bien évidemment des jeunes. Et fait intéressant, de plus en plus de diplômés, des bac + 2 ou plus.
Enfin, il y a aussi cette fameuse IAE, l'insertion par l'activité économique. Très problématique dans nos collectivités, en raison des difficultés des associations chargées de sa mise en œuvre. Elle permet aux personnes les plus éloignées de l'emploi de bénéficier d'un accompagnement renforcé. Forte diminution ainsi des contrats: de 23%. 521 seulement en 2018, pour les structures d'insertion.
Et il en est de même pour les autres supports. Les dispositifs sont donc certes nombreux, mais ils semblent toucher de moins en moins de personnes.
Olivier Pelvoizin, directeur régional de Pôle Emploi Guadeloupe, Saint Barthélemy et Saint Martin