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4 ans de prison pour le skipper, 2 ans pour les deux membres d’équipage. Le 5 novembre, le tribunal correctionnel de Basse-Terre a condamné 3 marins, deux néerlandais et un saint lucien, à des peines ferme d’emprisonnement avec mandat de dépôt pour aide au séjour irrégulier en bande organisée et mise en danger de la vie d’autrui. Jugés en comparution immédiate, les 3 hommes ont été interceptés le 1er novembre par la Police de l’Air et des Frontières de Saint Martin à bord de Knot Sail, un catamaran de 13 mètres sur lequel avaient pris place 52 migrants.
« 50 haïtiens, 1 jordano-palestinien et 1 cubain avaient embarqué quelques jours plus tôt à Roseau en Dominique à destination des îles Vierges américaines. Le prix du passage oscillait entre 1 000 à 6 000 euros » précise Samuel Finielz, procureur de la république à Basse-Terre. L’île de la Dominique est connue pour être l’une des plaques tournantes de l’immigration clandestine dans la Caraïbe.
Le catamaran a été loué auprès d’une société située en partie française de l’île de Saint Martin.Peu avant son arraisonnement par les autorités françaises, il avait été refoulé par les gardes-côtes néerlandais alors qu’il tentait de refaire le plein de carburant. "De fait, l'infraction pour aide au séjour n'est pas caractérisée puisque mon client n'a jamais eu l'intention de faire escale en France" estime M° Laurent Hatchi, avocat du marin saint lucien. Ce dernier a annoncé son intention de faire appel.
« 50 haïtiens, 1 jordano-palestinien et 1 cubain avaient embarqué quelques jours plus tôt à Roseau en Dominique à destination des îles Vierges américaines. Le prix du passage oscillait entre 1 000 à 6 000 euros » précise Samuel Finielz, procureur de la république à Basse-Terre. L’île de la Dominique est connue pour être l’une des plaques tournantes de l’immigration clandestine dans la Caraïbe.
Le catamaran a été loué auprès d’une société située en partie française de l’île de Saint Martin.Peu avant son arraisonnement par les autorités françaises, il avait été refoulé par les gardes-côtes néerlandais alors qu’il tentait de refaire le plein de carburant. "De fait, l'infraction pour aide au séjour n'est pas caractérisée puisque mon client n'a jamais eu l'intention de faire escale en France" estime M° Laurent Hatchi, avocat du marin saint lucien. Ce dernier a annoncé son intention de faire appel.