L'habitation Bisdary à Gourbeyre, une ancienne sucrerie fondéee par les jésuites au XVIIIème siècle, a été retenue par l'animateur Stephane Bern pour figurer parmi des sites à valoriser et à restaurer.
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Située à Gourbeyre, au lieu dit Bisdary, l'Habitation Bisdary voit le jour au début du XVIII ème siècle et sera la propriété des Jésuite durant 64 ans. Elle comprend l'ensemble du morne avec les vestiges de cinq bâtiments construits sur une terrasse allongée consolidés par des murs de soutènements. Devenue propriété de l'Etat , elle est classée monument historique depuis 2007 et relève depuis 2015 de la commune de Gourbeyre
Retenue dans le projet "Ensemble sauvons notre patrimoine", les vestiges qui entourent la maison principale, tout comme elle-même, pourront être réhabilités.
Il s'agit d'un grand projet qui vise à préserver des hauts lieux du patrimoine partout en France et dans les DOM. En tout plus de 180 chantiers ont été listés, dont 18 considérés comme emblématiques..
Une opération qui va s'accompagner d'une campagne nationale intitulée" ensemble sauvons notre patrimoine.
Dans le cadre de la mission confiée à Stéphane Bern par le Président de la République lors des dernières Journées européennes du Patrimoine, 2000 sites en danger ont pu être identifiés en France. Le sauvetage de ces sites engendrerait un coût estimé à 2,5 milliards d’euros. 250 sites jugés prioritaires ont été sélectionnés en concertation entre les services du ministère de la culture et de la Fondation du patrimoine. Le Loto du Patrimoine devrait rapporter 15 à 20 millions d’euros, il sera insuffisant pour protéger l’ensemble des sites identifiés. Parallèlement à cette opération, la Fondation du patrimoine a décidé de lancer une vaste campagne nationale de crowdfunding : « Ensemble, sauvons notre patrimoine ! ».
Ce vaste domaine qui s'étendait sur environ 250 hectares et employait plus de 300 esclaves, devint l'une des plus grosses habitations sucrières de Guadeloupe. L'attaque anglaise de 1759 provoquant l'incendie des bâtiments, la propriété fut mise en vente, mais la transaction fut contestée et suivie d'une période de procès jusqu'à 1823, alors qu'un nouvel incendie puis les cyclones avaient encore endommagé le site. Jean-Baptiste Navailles reprit en 1824 son exploitation et relança son activité. L'ancienne maison principale avec rez-de-chaussée et comble habitable construite au XIXè siècle, se trouve sur le morne. Elle est entourée d'une galerie qui communique avec une aile annexe de facture plus récente. En contrebas de la terrasse, on peut voir les vestiges d'une bonifièrie, alimentée par un canal domestique qui captait l'eau de la ravine, les bâtiments industriels et les cases des esclaves.
Texte original de Guadeloupe Tourisme
Retenue dans le projet "Ensemble sauvons notre patrimoine", les vestiges qui entourent la maison principale, tout comme elle-même, pourront être réhabilités.
Il s'agit d'un grand projet qui vise à préserver des hauts lieux du patrimoine partout en France et dans les DOM. En tout plus de 180 chantiers ont été listés, dont 18 considérés comme emblématiques..
Une opération qui va s'accompagner d'une campagne nationale intitulée" ensemble sauvons notre patrimoine.
Le Loto du Patrimoine
Dans le cadre de la mission confiée à Stéphane Bern par le Président de la République lors des dernières Journées européennes du Patrimoine, 2000 sites en danger ont pu être identifiés en France. Le sauvetage de ces sites engendrerait un coût estimé à 2,5 milliards d’euros. 250 sites jugés prioritaires ont été sélectionnés en concertation entre les services du ministère de la culture et de la Fondation du patrimoine. Le Loto du Patrimoine devrait rapporter 15 à 20 millions d’euros, il sera insuffisant pour protéger l’ensemble des sites identifiés. Parallèlement à cette opération, la Fondation du patrimoine a décidé de lancer une vaste campagne nationale de crowdfunding : « Ensemble, sauvons notre patrimoine ! ».
D'autres mots sur l'Habitation Bisdary :
Ce vaste domaine qui s'étendait sur environ 250 hectares et employait plus de 300 esclaves, devint l'une des plus grosses habitations sucrières de Guadeloupe. L'attaque anglaise de 1759 provoquant l'incendie des bâtiments, la propriété fut mise en vente, mais la transaction fut contestée et suivie d'une période de procès jusqu'à 1823, alors qu'un nouvel incendie puis les cyclones avaient encore endommagé le site. Jean-Baptiste Navailles reprit en 1824 son exploitation et relança son activité. L'ancienne maison principale avec rez-de-chaussée et comble habitable construite au XIXè siècle, se trouve sur le morne. Elle est entourée d'une galerie qui communique avec une aile annexe de facture plus récente. En contrebas de la terrasse, on peut voir les vestiges d'une bonifièrie, alimentée par un canal domestique qui captait l'eau de la ravine, les bâtiments industriels et les cases des esclaves.
Texte original de Guadeloupe Tourisme