Il y a un an, une quinzaine d’artistes s’emparaient du Centre des Arts et de la Culture de Pointe-à-Pitre, en chantier depuis plus d’une décennie.

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Un an plus tard, ce mardi, une journée d’animation était organisée sur le site. Ateliers, expositions, happenings et concerts, ont permis aux visiteurs de se retrouver autour de ces artistes qui entendent poursuivre la lutte, avec l’idée de vivre de leur travail.

Ils avaient prévu d’y rester deux mois. Le temps de secouer l’opinion publique et de rappeler au personnel politique local que ce chantier du Centre des Arts de Pointe-à-Pitre était l’expression d’un manque d’intérêt pour les artistes et leurs besoins.

Florence Naprix artiste en résistance

Mais un an plus tard, Les discussions sont à l’arrêt et les artistes espèrent toujours un redémarrage des travaux.
Au départ, ce sont des artistes engagés dans le mouvement politique Alyans Nasyonal Gwadloup qui ont pensé cette occupation du site. Aujourd’hui, ils ont été rejoints par des dizaines d’autres.

Florence Naprix artiste en résistance

Florence Naprix artiste en résistance

Le Centre des Arts est en réalité un symbole. Le symbole d’un monde culturel guadeloupéen en attente d’une vraie politique. En attente d’espaces d’expression. Les murs du CAC le disent. Le crient.

Antonwè artiste plasticien.

Antonwè, artiste plasticien.

Un an plus tard, le public visite toujours les créations exposées au Centre des Arts. Le chantier est à l’arrêt et certains sont partis pour laisser la place à d’autres. Comme si un bout de ce centre appartenait à chacun d’entre nous.

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