Indemnisation des victimes de pesticides en Guadeloupe : 13 reconnues et 37 en cours d'étude grâce à l'association Phyto-victimes

Conférence de presse de l'association Phyto-victimes qui accompagne les victimes de pesticide ce mardi 28/01/2025
À l'occasion de la visite de son président en Guadeloupe, l'association indépendante Phyto-victimes a tenu une conférence de presse ce mardi à Baie-Mahault. L'occasion de faire le point sur le nombre de victimes actuellement indemnisées pour maladie professionnelle en Guadeloupe à cause des pesticides, en l'occurrence, le chlordécone. L'occasion aussi d'informer les Guadeloupéens concernés sur les démarches à entreprendre.

Cette association indépendante œuvre depuis quelque temps déjà, en Guadeloupe, en Martinique et dans l'Hexagone. Phyto-victimes informe les victimes potentielles des pesticides sur les droits et les démarches à suivre pour une reconnaissance en tant que maladie professionnelle. Actuellement, 13 victimes seulement sont indemnisées ou en cours d'indemnisation en Guadeloupe et 37 dossiers sont à l'étude. Son président national est de passage en Guadeloupe pour tenter d’identifier des victimes supplémentaires. 

Antoine Lambert, président de l'association Phyto-victimes ©Rudy Rilcy - Guadeloupe la 1ère

L'objectif de l'association, faire connaître leurs droits aux potentielles victimes. Si vous êtes victime de pesticides avec une maladie attrapée dans un cadre professionnel, vous pouvez toucher une rente de maladie professionnelle à vie.

Je suis malade moi-même. Certes, ça ne répare pas la santé mais ça peut aider.

Antoine Lambert, président de Phyto-victimes

Une chargée de mission a été nommée en Guadeloupe afin d'aider les Guadeloupéens concernés dans leurs démarches. Doris Bouboune travaille dans un cadre législatif mais le dossier n'est pas toujours simple à monter, notamment pour des gens exclus du numérique. Elle est donc là pour les aider.

Doris Bouboune, chargée de mission Phyto-victimes en Guadeloupe ©Rudy Rilcy - Guadeloupe la 1ère