« je ne suis pas ta mère » des pages et un livre pour libérer la parole..

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Elle a choisi de briser l’omerta sur le viol dans un livre autobiographique paru l’an dernier. Rosemonde Pierre Louis, présente son 1er ouvrage « Je ne suis pas ta mère ». Un récit palpitant où elle raconte sa vie tumultueuse entre Haïti son pays d'origine et Paris. A 42 ans ans, la cheffe d'entreprise a su se reconstruire. Aujourd'hui elle se bat pour libérer la parole. Un exemple de résilience.

Un port altier et un rire communicatif qui la rendent sympathique au 1er abord. Voici Rose, celle que tout le monde connait sur les réseaux sociaux. La femme active qui ne laisse rien transparaitre. Aucune trace (visible) de ce mal destructeur qui la ronge dans son être le plus profond.

©Guadeloupe

 Ce mal innommable prend sa source chez elle en Haiti en 1980. Une enfance douce et amère dans une lignée familiale gangrénée par la honte, le silence... le mépris.
Un modèle matriarcale où l’amour est un tabou. La petite Rose n’a que 5 ans quand elle est violée pour la première fois. 

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 Pour se libérer de ses démons, Rosemonde se raconte dans cetouvrage. : « Je ne suis pas ta mère ». Un récit vif, boulversant, entre Haiti et Paris, où le rêve côtoie le cauchemar à la manière d’un film.
Une thérapie émotionnelle, qui lève le voile sur le poids du secret familial, pour que la honte change de camp

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Cheffe d’entreprise accomplie, femme libre, Rosemonde Pierre-Louis lutte désormais pour que les viols sur mineurs ne soient plus prescrits.
Après un discours à l’Assemblée nationale, elle travaille en ce moment sur des textes de loi avec son avocate, pour faire tomber la prescription

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