La journée mondiale de lutte contre l’Homophobie, une occasion pour mettre l'accent sur les actes LGBTphobes

En France, l’an dernier les actes LGBTphobes ont connu une hausse spectaculaire de 66%. « SOS homophobies ». En Guadeloupe, aucune donnée n'est disponible mais une ligne d’écoute SOS Homophobies a été créée et est accessible pour la Guadeloupe

 
Insultes, moqueries, coups, refus de RTT, réflexions malveillantes… Les actes LGBTphobes se sont multipliés en 2018. + 66% d’agressions signalées. « SOS homophobies » parle même d’« année noire » en France pour les personnes gay, lesbiennes, bies, trans et intersexes.
Et en Guadeloupe, qu’en est-il ? En février dernier, un jeune homme de 18 ans  a été condamné à 7 ans de prison pour avoir poignardé un quinquagénaire parce qu’il était homosexuel.
En octobre dernier, un procès pour homophobie avait marqué l’actualité judiciaire. Les 2 accusés ont été condamnés à 18 et 20 de prison pour meurtre.
Autre affaire en septembre. 6 des 7 accusés seront condamnés, là encore, à de la prison pour enlèvement, séquestration et tortures. Le caractère homophobe a été retenu.

Peggy Robert Guadeloupe La 1ère

En attendant, la création d’une ligne d’écoute en Guadeloupe, la ligne de SOS Homophobies : 01 48 06 42 41

 Cette journée mondiale de lutte contre l’Homophobie a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie.
La première journée a eu lieu le 17 mai 2005, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l'homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies publiée par l'Organisation mondiale de la santé, à savoir le 17 mai 1990. Depuis 2005, la journée IDAHO (International Day Against Homophobia and Transphobia) mobilise l’opinion publique sur les problèmes liés à l’homophobie et à la transphobie par le biais de colloques, de manifestations de rue ou d’événements artistiques.