L'alcool, une menace pour les fœtus

Présence d'une femme enceinte dans un centre de planification (image d'illustration).
Ce mercredi était la journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d'Alcoolisation Foetale (SAF). Une occasion choisie par le GIP-RASPEG pour rappeler ce jeudi les dangers de l'alccol pour les femmes enceintes et surtout, pour l'enfant qui va naître

  
 
Ce n'est pourtant pas un message nouveau, le plus souvent possible les instances sanitaires rappellent les effets de la consommation d'alcool sur les foetus. Mais, bien qu'il soit martelé, les constats sont là pour inciter les Missions Santé "Périnatalité - Naître en Guadeloupe" et Addictions du GIP-RASPEG. 
Au coeur de ses activités, le réseau veille à faire passer le message durant la grossesse.
©guadeloupe
Et cette année encore, le GIP-RASPEG met à profit cette journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d'Alcoolisation Foetale pour faire entendre son slogan :

"Zéro alcool durant la grossesse ! Agissons tous ensemble"

Il s'agit de faire entendre à tout un chacun que, la consommation d'alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental d'origine non génétique chez l'enfant.

Une campagne qui ne peut donc se limiter à cette seule journée de sensibilisation. Au quotidien les gynécologues et les sages-femmes qui font le suivi des grossesses, sont là pour le diffuser à toutes les futures mères qu'ils reçoivent en consultation ou en suivi de grossesse. 

voir aussi : https://f.io/bPfXKbGtSensibiliser les mères et leurs compagnons
La journée internationale de prévention du SAF est l'occasion de se mobiliser pour informer le grand public et les professionnels concernés par les questions de santé, quant aux séquelles potentielles d'une exposition prénatale à l’alcool.
L'arrêt complet de la consommation d'alcool est très vivement recommandé dès le début de la grossesse et pendant toute sa durée. On estime en effet que le seuil en dessous duquel il y aurait un risque O n'existe pas. Voilà enfin une bonne raison d'appliquer notre fameux "principe de précaution".