L'escroc qui dupait les élus

Une affaire d'escroquerie peu banale provoque actuellement quelque émoi sur la place judiciaire. 3 élus sont concernés.

Le dossier démarre par une simple écoute téléphonique. Les enquêteurs qui surveillent Christian Miath  découvrent que ce dernier propose ces services en se prévalant d’influences auprès de la Préfecture, du Conseil général ou encore du Conseil d’Etat. Services qu’il monnaie bien évidement contre argent sonnant et trébuchant.
L’homme, qui a déjà été condamné 7 fois pour des faits similaires d’escroquerie, propose qui un titre de séjour, qui un permis de chasse, qui des marchés publics auprès du Conseil  Régional, qui un scooter à bas prix, qui d’empêcher un maléfice vaudou.
En tout, ce ne sont pas moins de 13 personnes qui se sont fait gruger. 5 autres moins naïves ont refusé de payer.  Selon son avocate M° Sandra Adonis-Navarin, Christian Miath a reconnu les faits et a pleinement coopéré avec la Justice.
Il a été mis en examen pour escroquerie et tentative d’escroquerie. Déjà placé sous mandat de dépôt, il devrait comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre.

Un dossier d’escroquerie, presque banal en somme

Presque en effet. Car parmi les 13 personnes qui ont été escroquées figurent trois élus.
Jean Bardail, tout d‘abord. Le conseiller régional a payé 1050 euros à Christian Miath. Ce dernier, qui se  faisait passer pour un des magistrats du tribunal administratif de Basse-Terre , lui avait indiqué qu’il interviendrait en sa faveur auprès du Conseil d’Etat pour le faire désigner Maire de Morne à l’Eau le moment venu. Le titulaire de l’époque, Jean Claude  Lombion, décédé depuis, étant gravement malade.
Autre élu, Marlèné Mélisse. La 4ème vice-présidente du Conseil Départemental a payé 2000 euros à Christian Miath. Là encore, ce dernier se faisait passer pour un membre du tribunal administratif de Basse-Terre. Il lui aurait fait croire qu’il avait les moyens de faire invalider l’annulation de son élection au conseil départemental.
Promesse à laquelle à également cru Marcel Sigiscar, binôme de Marlène Mélisse. Le 7ème vice président du Conseil départemental a, lui, payé  la somme de 1 500 euros.
 
Que risquent ces trois élus sur le plan légal ?

Ils ont été victimes d’une escroquerie, ils peuvent donc se constituer partie civile. A ce stade du dossier, aucun ne l’a fait.
Mais, selon des sources judiciaires concordantes, ils peuvent également être poursuivis pour tentative de corruption. Mais encore faut-il que le Parquet de Pointe-à-Pitre décide d’ouvrir une procédure judiciaire. Le dossier démarre par une simple écoute téléphonique. Les enquêteurs qui surveillent Christian Miath  découvrent que ce dernier propose ces services en se prévalant d’influences auprès de la Préfecture, du Conseil général ou encore du Conseil d’Etat. Services qu’il monnaie bien évidement contre argent sonnant et trébuchant.
L’homme, qui a déjà été condamné 7 fois pour des faits similaires d’escroquerie, propose qui un titre de séjour, qui un permis de chasse, qui des marchés publics auprès du Conseil  Régional, qui un scooter à bas prix, qui d’empêcher un maléfice vaudou.
En tout, ce ne sont pas moins de 13 personnes qui se sont fait gruger. 5 autres moins naïves ont refusé de payer.  Selon son avocate M° Adonis, Christian Miath a reconnu les faits et a pleinement coopéré avec la Justice.
Il a été mis en examen pour escroquerie et tentative d’escroquerie. Déjà placé sous mandat de dépôt, il devrait comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre.
 
Un dossier d’escroquerie, presque banal en somme.

Parmi les 13 personnes qui ont été escroquées figurent trois élus. Jean Bardail, tout d‘abord. Le conseiller régional a payé 1050 euros à Christian Miath. Ce dernier, qui se  faisait passer pour un des magistrats du tribunal administratif de Basse-Terre , lui avait indiqué qu’il interviendrait en sa faveur auprès du Conseil d’Etat pour le faire désigner Maire de Morne à l’Eau le moment venu. Le titulaire de l’époque, Jean Claude  Lombion, décédé depuis, étant gravement malade.
Autre élu, Marlèné Mélisse. La 4ème vice-présidente du Conseil Départemental a payé 2000 euros à Christian Miath. Là encore, ce dernier se faisait passer pour un membre du tribunal administratif de Basse-Terre. Il lui aurait fait croire qu’il avait les moyens de faire invalider l’annulation de son élection au conseil départemental.
Promesse à laquelle à également cru Marcel Sigiscar, binôme de Marlène Mélisse. Le 7ème vice président du Conseil départemental a, lui, payé  la somme de 1 500 euros.
 
Que risquent ces trois élus sur le plan légal ?

Ils ont été victimes d’une escroquerie, ils peuvent donc se constituer partie civile. A ce stade du dossier, aucun ne l’a fait.
Mais, selon des sources judiciaires concordantes, ils peuvent également être poursuivis pour tentative de corruption. Mais encore faut-il que le Parquet de Pointe-à-Pitre décide d’ouvrir une procédure judiciaire. 
La réaction  de Claude BARFLEUR, conseiller municipal d’opposition à PAP et  président du Mouvement pour un Grand Pointe-à-Pitre
Il s'indigne et dénonce, dans un communiqué de presse l'attitude de Marlène MELISSE et de Marcel SIGISCAR impliqué malgré eux,  dans cette affaire d’escroquerie.
Le Collectif Citoyen Guadeloupe s'interroge pour sa part en en disant :
"   Ces abus de confiances et usurpations d’identité feront-ils aussi dépôt de plaintes de la part des intéressés en question?
    Ces usurpés d’identité, sont-ils de quelque manière en charge des dossiers de ces Elus ? Qui a donc violé le secret de l’instruction ?
    Si ces démarches engagées par ces Elus auprès de ce « pro », contre rémunérations versées, sont avérées exactes, n’y aurait-il pas là, matière à penser à une tentative de corruption de fonctionnaires ? Qui dès lors doit engager les poursuites ?
Pourquoi ne pas inviter nos responsables de la Justice à nous donner les réponses ?"