Ce mercredi, les services de l’Etat ont choisi de se concentrer sur le travail illégal. Deux restaurants asiatiques situés à Jarry ont été contrôlés et l’un d’entre eux a additionné de multiples infractions, entre travail dissimulé, insalubrité, et logements illégaux
•
10 heures ce matin, gendarmes et fonctionnaires de la DIECCTE investissent la Grande Muraille. Une opération ouverte à la presse. Ce restaurant asiatique, situé à Jarry, a fait l’objet de plusieurs signalements.
Les salariés ont été rassemblés dans la salle du restaurant. Ils ne sont que trois présents ce matin. Tous sont chinois. Les policiers examinent leur passeport. Celui-ci pose problème: il n’y a aucun tampon d’entrée en Guadeloupe.
Patrice Luce, fonctionnaire au GIR
Un peu plus loin dans la cuisine, une inspectrice sanitaire vérifie soigneusement si les règles d’hygiène sont respectées. Tout est passé en revue et là encore, problème : la chaine de froid n’a pas été respectée.
Francette Présent, Inspectrice sanitaire
Le contrôle se poursuit ensuite à l’étage, où l’équipe de visite va découvrir l’existence de 5 chambres, où loge l’ensemble du personnel.
Des chambres sommairement meublés, sans ouvertures, ni aération. La température est étouffante. nous sommes juste sous le toit de l’immeuble. Des chambres qui servent également de zone de stockage pour des produits divers. Une des chambres semble également accueillir des enfants.
Olivier Capaccio, substitut du procureur de Pointe-à-Pitre
Une enquête judiciaire a été ouverte pour "travail dissimulé et aide au séjour à personne en situation irrégulière". Parallèlement, au vu des autres infractions relevées, l’établissement pourrait faire l’objet d’une fermeture administrative par le préfet.
Cette opération est venue marquée la journée d'actions conjointe au titre du Comité opérationnel départemental anti-fraude de la Guadeloupe (CODAF) dans le cadre de l'opération dite Joint Action's Day (JAD). Les JAD sont des journées d'actions Europol dédiées à la lutte contre la traite des êtres humains / exploitation par le travail.
Patrice Luce, fonctionnaire au GIR
Francette Présent, Inspectrice sanitaire
Des chambres sommairement meublés, sans ouvertures, ni aération. La température est étouffante. nous sommes juste sous le toit de l’immeuble. Des chambres qui servent également de zone de stockage pour des produits divers. Une des chambres semble également accueillir des enfants.
Olivier Capaccio, substitut du procureur de Pointe-à-Pitre