L'Etat veut améliorer la résistance des bâtiments neufs en cas de cyclone dans nos régions.

Une récente étude a évalué le risque cyclonique en Outre-Mer et démontre une forte exposition de nos territoires à des phénomènes de catégorie 4. Le gouvernement veut désormais changer la manière de construire pour faire face aux intempéries de fortes intensités

Tout commence avec des études scientifiques, qui évaluent le risque cyclonique dans les outre-Mer. Guadeloupe Martinique Réunion et Mayotte, tous ces territoires sont, on le sait, soumis à des phénomènes cycloniques réguliers. Dans une étude publiée en 2020, il apparaît que le temps de retour des cyclones de catégorie 4 passe de 25 ans à 20 ans aux Antilles.

En clair, nos territoires et à cause, en partie, du réchauffement climatique, sont de plus en plus exposés à des phénomènes cycloniques de forte intensité. Aussi, les ministres de l’écologie, des Outre-Mer et du logement lancent une concertation pour changer la façon de construire en Outre Mer. Une nouvelle réglementation pour limiter les dégâts matériels après le passage des cyclones pour une reprise rapide de la vie économique et sociale.

Pour trouver de nouvelles normes, un dialogue s’engagera  donc entre l’Etat par le biais des préfets de Région et les professionnels locaux. Les acteurs de la construction en Outre-Mer seront au centre de cette concertation  qui devrait mettre au jour une nouvelle réglementation. De nouvelles normes imposées aux constructions neuves, en fonction du territoire et dont l’objectif premier demeure la réduction de la vulnérabilité de nos pays.