L'UGTG monte au créneau et dénonce l'enlisement dans 3 conflits sociaux

Trois conflits sociaux majeurs occupent la Une de l'actualité depuis plusieurs mois. A la carrière de Deshaies, la Sablière de Gourbeyre et l'hôpital Beauperthuy à Pointe Noire. Ce vendredi 15 janvier, grévistes et sympathisants UGTG menaient une opération commune sur le territoire de Gourbeyre.

La grande famille de l'UGTG était dans les rues de Gourbeyre, ce vendredi 15 janvier, afin de mettre en lumière les différents conflits qui gangrènent plusieurs entreprises du département. 

La guerre est déclarée selon l'UGTG

C'était, selon leurs dires, le premier jour d'une mobilisation qui pourrait durer... Ils étaient plusieurs à défiler, ce matin, à Rivière-Sens, afin de se faire entendre des patrons. Tous secteurs de l'Union générale des travailleurs de la Guadeloupe réunis pour crier son ras-le-bol face aux différents conflits en cours, à la carrière de Deshaies, à la Sablière de Gourbeyre et à l'hôpital de Beauperthuy, à Pointe-Noire. 

Les ouvriers de la Sablière réclament l'application de la convention collective en vigueur, dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP).
Jusqu'à maintenant l'intervention de certains facilitateurs, afin que grévistes et direction communiquent, n'a pas permis de débloquer la situation.

A l'hôpital de Beauperthuy, au coeur du conflit, qui dure depuis le 25 mai, la "tyrannie" dénoncé par l'UTS-UGTG de la directrice des soins de l'établissement à l'égard de certains agents. Depuis le début, le syndicat demande son départ et celui du directeur adjoint. Mais malgré la médiation de l'Agence régionale de santé, aucune issue n'a pour l'instant été trouvée. 
Ni l'audit mené par l'ARS, intervenue comme médiateur, ni les propositions de la direction de l'hôpital, n'ont suffi à apaiser les rancœurs des salariés mobilisés.

A Deshaies, après plusieurs semaines de conflit et la signature d’un protocole d’accord, le personnel réclame désormais à la direction le paiement des jours de grève. Ce qu'elle se refuse à faire. 

Pour Didier Dyvrande, délégué syndical de l'UGTG, il est important de ne rien lâcher :