L’Université des Antilles présente le projet Sargood sur la valorisation des algues sargasses

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Sargood, c'est d'abord un projet collaboratif qui vise à tirer partie des sargasses plutôt que de les subir sans réagir. Il a été présenté ce vendredi matin à l’amphithéâtre Henri Mérault sur le campus de Fouillole à Pointe-à-Pitre. Un consortium a été créé entre différents laboratoires de recherches. Il associe l'Université des Antilles au département de Science de Trinidad et à l’Institut Polytechnique de Toulouse dans l’hexagone mais aussi, deux laboratoires du Brésil et une entreprise guadeloupéenne 100% Zeb
Laboratoires de recherche de l'Université des Antilles

Derrière les murs de ce laboratoire, la science est en fusion et la sargasse est son principal sujet. Ici, l'algue est disséquée, séchée, conditionnée, traitée. Autant de chercheurs que de pistes à explorer.

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Avec le projet Sargood, toutes les voies de valorisation sont possibles.  Le projet a été doté de plus d’un million 695 mille euros. Une somme pour mettre au point des matériaux ou même des produits anti-moustique. Parce qu'une telle valorisation suscite déjà un grand intérêt.

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C'est d'ailleurs pour cela que l'idée de former un tel consortium est née. Il associe les chercheurs et à travers eux, des pays qui ne savent pour l'heure quoi faire de cette espèce invasive sur les rivages de nombreux pays de la zone. C'est précisément tout ce à quoi le Sargood a été mis au point.

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A l'heure actuelle, ce ne sont pas moins d'une douzaine de laboratoires qui travaillent sur les produits de valorisations possibles des sargasses.

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Bien malheureusement, on sait désormais que la matière première ne risque pas de manquer. Sa présence sur les rivages de l'archipel fait presque partie de l'ordinaire. Pourtant, on peut malgré tout espérer que tout sera mis en oeuvre pour qu'elle soit récupérée au large pour être exploitée pour toutes ces méthodes de valorisation.

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