La 6ème édition du #MoisSansTabac a débuté. Profitez-en !

C'est le moment de renoncer à la cigarette ! Des professionnels de santé proposent de vous aider à atteindre cet objectif, durant l'actuel #MoisSansTabac, sous la houlette de l'Instance régionale d'éducation pour la santé (IREPS) Guadeloupe. Mais où en est la Guadeloupe, face au tabac ?

Comme de tradition, depuis 2016, de nombreux moyens sont actuellement déployés, pour aider ceux qui le souhaitent à arrêter de fumer. Novembre est synonyme de #MoisSansTabac.

Un bel objectif

Le Mois sans tabac est un défi collectif, qui consiste à inciter et accompagner tous les fumeurs, dans une démarche d’arrêt ou de diminution de la consommation de tabac, sur une durée d’un mois, en novembre. Des professionnels de santé aident les volontaires à atteindre ce bel objectif.

A l'issue de ces 30 jours, période après laquelle les signes les plus désagréables de sevrage sont considérablement réduits, les chances d’arrêter de fumer de manière permanente sont 5 fois supérieures à ce qu’elles étaient, au début de la tentative.

Le Moi(s) sans tabac présente comporte deux temps successifs :

  • le mois d'octobre qui précède l'évènement : consacré à la sensibilisation des fumeurs, pour susciter l'intérêt et préparer cet arrêt via des actions de communication ;
  • le mois de novembre, dédié au soutien des fumeurs, dans l'arrêt du tabac, avec des actions de proximité incitant à l'arrêt et soutenant la motivation des ex-fumeurs.

Il ne vous reste plus qu'à vous inscrire, en suivant le lien ci-dessous :

Le tabac en Guadeloupe

Quelle est l’importance de la cigarette, en Guadeloupe, aujourd’hui ? Au vu des chiffres, elle reste moins populaire que dans l’Hexagone. 

Il est vrai que la cigarette au bec est une image moins fréquente localement qu'Outre-Atlantique. Pour autant, la prévention contre le tabagisme n'en est pas moins nécessaire, selon le dernier baromètre de Santé publique France.

Le département compte quelques 30.000 fumeurs réguliers. La consommation quotidienne s'élève à un peu plus de 12%, parmi les 18/75 ans, contre plus du double en France Hexagonale.
Notons une forte prévalence, chez les hommes, même si, en termes de quantités fumées, il n'y a pas de différence, entre les deux sexes.
Plus importante aussi, chez les 25/34 ans, cette addiction frappe toutefois deux fois moins d'adolescents, sur notre territoire, qu'au niveau national.
Ici, ni le niveau d'étude, ni le revenu ne sont associés à ce statut, qui pourrait s'être amplifié, selon les autorités sanitaires, avec le confinement.

La part de décès attribuables au tabac, dans l'archipel, est d'à peu près 4%.

Dans la cadre du #MoisSansTabac, en 2018, près de 400 personnes s'étaient inscrites.