La nouvelle a été comme un coup de massue pour les professionnels du tourisme de la Guadeloupe. La fin des rotations aériennes de la compagnie américaine Jetblue dans l’archipel a été concrétisé en début août dernier. JetBlue permettait aux Guadeloupéens de se rendre à New-York et à l’inverse à des centaines de touristes américains de visiter notre archipel.
JetBlue n’est pas la première compagnie à jeter l’éponge sur des rotations entre des villes des Etats-Unis et l'archipel ou la Martinique.
En 2019, la Nowegian aussi a cessé ses rotations. Pourtant elles sont le devenir du tourisme aux Antilles. Ces liaisons doivent être encouragées, même si c’est compliqué.
L'une des raisons du départ de JetBlue
Pour Caroline Romney, consultante en tourisme et transports, ce départ de JetBlue de Guadeloupe, n’est pas une simple rationalisation de la compagnie. JetBlue connaît de grosses difficultés.
Les habitudes de consommation du tourisme mondial changent. La Guadeloupe doit s’adapter à ces nouvelles contraintes d’autant plus que les Américains considèrent la grande région Caraïbe comme leur Méditerranée touristique.
La Guadeloupe a des cartes à jouer
Après la crise Covid et la crise économique, le marché américain du tourisme est le premier à se remettre sur pied. Selon l’Organisation du tourisme des Caraïbes, 16,3 millions d’Américains et Canadiens ont débarqué dans la zone en 2023. Un bond de plus de 12 points par rapport à 2022.
La destination Guadeloupe a des atouts indéniables, selon la responsable du cabinet Aiguillage.
Face à la concurrence, la Guadeloupe a les moyens de faire la différence.
Selon l’OTC, l’organisation du tourisme des Caraïbes, le tarif moyen d’un touriste américain par jour est de 329,37 dollars américains. Le revenu par chambre disponible se monte à près de 216 dollars.
À écouter le reportage d'Olivier Lancien :