Le dernier mouvement de grève pour manquement en matière de respect du Code du travail avait provoqué, en 2023, de nombreuses coupures d’électricité durant 61 jours, en raison d’une cessation totale de l’activité de la grosse centrale thermique de l’île.
La FE-CGTG la réclamait depuis le préavis de grève déposé auprès de la direction d’EDF PEI, le 1er juillet dernier. Elle a enfin été entendue par la préfecture de Guadeloupe déjà bien impliquée tout au long des différentes phases de négociation.
Une rencontre sous la facilitation des services de l’Etat aura donc lieu ce lundi 16 septembre à 10 heures.
Un accompagnement des discussions dans la perspective d’avancer sur les 16 points de revendications, telles que la régularisation de salaires entre 2018 et 2023, le décompte des repos de nuits acquis et la fin des entraves au bon fonctionnement de la Commission Santé et Sécurité au Travail.
Ce mouvement de grève, faisant suite à des désaccords persistants autour de l’application du protocole de fin de conflit signé le 17 février 2023, pourrait aussi très vite s’enliser et replonger la Guadeloupe dans l’obscurité avec des coupures d’électricité récurrente au détriment des usagers.
Face à l’impossibilité des parties de converger vers un dialogue, le préfet Guadeloupe Xavier Lefort a donc proposé Ludovic de Gaillande, directeur de la DEETS la Direction de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, comme facilitateur. Il était déjà à la manœuvre en 2023.
Il s'agit certes, d'une avancée de possibles coupures d’électricité ne sont pas à exclure.
L’organisation syndicale entend bien utiliser les armes dont elle dispose pour faire valoir ses droits. Sa détermination demeure intacte.