À l’origine de cette affaire, il y a un dilemme foncier entre Cyril Moutoussamy exploitant agricole et Rodrigue Trèfle le président de la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER). Cyril Moutoussamy occupait un terrain agricole qui a été finalement vendu à un autre. Ce différend avec la SAFER a conduit à un litige devant les tribunaux.
Depuis Rodrigue Trefle dit subir des pressions et des menaces de mort de la part de différents membres du collectif de défense mobile soutien de l’agriculteur.
Les tensions persistent
En effet le collectif accuse Rodrigue Trèfle de faire du favoritisme dans l’attribution de terres agricoles, de détournement de fonds et de non-respect du code rural. Le président de la SAFER réfute ces propos relevant selon lui d’une atteinte inadmissible à l’intégrité de l'organisme et de sa personne. Le collectif ajoute que la SAFER ne remplit pas ses missions à cause notamment de la mainmise de Rodrigue Trèfle et de la lenteur des procédures administratives. Selon Hubert Quiaba, la SAFER est "une entité gangrenée par la corruption".
Une tentative de médiation n'ayant pu aboutir, il incombe désormais à la justice de déterminer si les commentaires présentent un caractère diffamatoire ou non. L'audience pour les plaidoiries a été fixée au 6 mars prochain.