La sclérose en plaques reste pour le grand public une maladie peu connue. Maladie auto-immune, elle affecte le système nerveux central. C'est là où une dysfonction du système immunitaire y entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles ou encore sphinctériennes, urinaires et intestinales. Selon les cas, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible.
Aujourd'hui encore, si les traitements actuels permettent de réduire les poussées et d'améliorer la qualité de vie des patients, ils ont le plus souvent une efficacité insuffisante pour empêcher la progression du handicap à moyen terme.
Tout cela, Frédérique Elise le sait depuis longtemps. Cela fait une dizaine d'années qu'elle a été diagnostiquée.
Depuis quatre semaines, elle est soignée dans un centre de soins de suite et de réadaptation.
Voir ou revoir le reportage de Thierry Philippe
Vivre, voyager et ... témoigner
C'est à l'âge de 21 ans que Marine Barnérias apprend qu'elle est atteinte d’une sclérose en plaques. Après le choc est venue l’heure de l’électrochoc. Sa formidable envie de vivre et de voyager va alors se conjuguer désormais avec son besoin de témoigner, d'informer, de dire.
Avec le temps, elle a dû apprendre à vivre avec cette maladie. Et c'est dans un documentaire intitulé "Rosy", qu'elle livre au public son témoignage.
Elle était l'invitée de notre journal télévisé de 19h30 présenté par Laetitia Broulhet.
"Rosy", sera projeté en séance grand public à partir de ce vendredi 25 février 2022 au CinéStar
La sclérose en plaques en quelques mots :
Les mécanismes auto-immuns mis en jeu attaquent la gaine de myéline qui entoure les axones dans le système nerveux central. Ce phénomène entraîne des lésions dispersées dans le système nerveux central, appelées plaques : c’est de là que vient le nom de la maladie. Ces lésions sont le siège d’une inflammation, d’une démyélinisation et, souvent, d’une dégénérescence axonale.
La sclérose en plaques représente la première cause de handicap sévère non traumatique chez les jeunes adultes. L’âge moyen de début des symptômes est en effet 30 ans.
La maladie touche davantage de femmes, 1 homme pour 3 femmes environ pour la forme la plus fréquente