C'est l'association constituée de professionnels de santé "AKADE SIK-E-SIK" qui se fait le relai de la Journée mondiale du diabète, en Guadeloupe.
En amont de cet évènement, tentons d'y voir plus clair, quant à la situation de l'archipel, face à cette maladie chronique. Le constat est alarmant.
Le diabète en Guadeloupe
Le diabète est une maladie silencieuse qui concerne aujourd’hui un Guadeloupéen sur dix, dont une majorité de femmes.
Fait inquiétant : les médecins voient de plus en plus d’adolescents touchés par le diabète de type 2, en raison d’un terrain génétique propice.
Depuis longtemps, on sait que si la maladie n’est pas prise en charge sérieusement, elle dégrade petit à petit de nombreux organes.
Ce dont on parle moins, ce sont les conséquences psychologiques. De récentes études ont, en effet, montré que le diabète favorise l’anxiété, l’irritabilité et surtout la dysphorie, à savoir le sentiment d’être en permanence insatisfait.
Le malade diabétique perd de l’intérêt pour tout, certains allant même jusqu’à arrêter leur traitement.
En Guadeloupe, le cas est malheureusement très fréquent. Et le confinement a encore aggravé la situation.
Mais pour améliorer la vie des diabétiques, des chercheurs ont recours aux nouvelles technologies.
Le pancréas artificiel, ou insulinothérapie en boucle fermée, développé depuis 10 ans, a donné d’excellents résultats. Le patient n’a plus à gérer ses piqures, ni sa dose d’insuline. Un ordinateur miniaturisé le fait pour lui.
C’est autant de stress en moins pour les diabétiques.
Trois questions au Dr Fritz-Line Velayoudom
Le docteur Fritz-Line Velayoudom, endocrinologue et présidente de l’Association des professionnels de santé, était l'invitée de Laetitia Brouhlet, du journal télévisé de 19h30, vendredi 12 novembre 2021 :