Le fond des Nations Unis pour l’enfance implore les Etats du monde de rouvrir les écoles en présentiel

L’organisme vient de publier un manuel de conseils, destiné à limiter la circulation du virus dans les établissements scolaires. En Guadeloupe, en matière d’enseignement, le présentiel, en primaire et l’hybride dans le secondaire, ont été privilégiés, au sein de l'académie.

L’Education est une victime collatérale de la pandémie et selon le constat de l’UNICEF, les dégâts ont été conséquents.
Dans le monde, les écoliers ont perdu 1800 milliards d’heures d’enseignement en présentiel, à cause des confinements successifs imposés par le Covid.
Ce sont, dans le détail, 131 millions de scolaires, répartis dans une dizaine de pays, qui ont manqué les trois quarts de leurs cours.

« Nous sommes en train de pénaliser toute une génération d’enfants, dont la santé mentale et l’avenir sont en jeu »

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations-Unies

Pour lui, la réouverture des écoles doit être une priorité, ainsi que l’accompagnement de ces élèves, en prenant bien sûr toutes les mesures pour faire barrage au virus, comme la vaccination des enseignants, ou encore des installations opérationnelles pour se laver les mains.
Ce qui n’est pas toujours le cas dans l'Académie de Guadeloupe qui, elle aussi, en la matière, a fait les frais de cette crise sanitaire. Et on compte déjà près de deux années d’école en pointillé. Avec parfois des difficultés dans l’enseignement à distance, faute de débit suffisant.

En soutien à cet appel, l’UNICEF avait publié l'an dernier une feuille de route pour cette réouverture, prodiguant des conseils pratiques et flexibles aux Etats.