Une quatrième dose réduit le risque de forme sévère chez les personnes de plus de 60 ans pendant une durée d’au moins 4 mois…C’est la conclusion à laquelle était arrivée une étude israélienne parue dans le "New England journal of medicine". Dès le début d’année, l’Etat d’Israël avait commencé l’administration de ce second rappel chez les sexagénaires et plus.
Le pays vient donc de mener trois mois d’étude, au moment où Omicron sévissait, sur l’efficacité de la mesure en passant au crible 1 million 250 milles personnes. Et sa conclusion est sans appel pour les personnes les plus vulnérables : l’incidence des formes sévères est divisée par près de 4, passant de 1.5 cas pour 100 000 habitants chez ceux ayant reçu cette quatrième dose contre 4 pour 100 000 chez ceux ayant un schéma vaccinal à 3 doses).
Les chercheurs ont également constaté une réduction de moitié du risque d’infection, quel que soit le niveau de sévérité de la maladie, dans cette population après ce rappel. Ils en ont conclu que la protection contre le variant Omicron procurée par une injection supplémentaire, culmine 1 mois après puis commence à redescendre avec le temps. Désormais, ce sont des études sur un suivi plus long qui devront déterminer l’impact à long terme de cette quatrième dose sur le risque de formes sévères