Et c'est bien là le problème face auquel les agents du Parc National ont été confrontés.
Ainsi, la Pointe Allègre et la rivière Nogent à Sainte Rose sont désormais fortement impactés par la présence de ces espèces invasives telles que la jacinthe d’eau, la laitue l’eau et le typha domingensis. Une menace directe sur la qualité de l’eau qui a été classée médiocre par le dernier Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).
Pourtant le site est réputé propice pour la flore et la faune, notamment pour les oiseaux.
Le Parc a donc tout mis en oeuvre pour les éradiquer est nécessaire afin d’améliorer l’état écologique du cours d’eau.
Il fallait donc mettre en oeuvre l'élimination de ces plantes invasives.
Un problème évoqué devant la secrétaire d’Etat en charge de l’écologie hier sur le site de la pointe Allègre par Marie Robert. Elle est chargée mission en milieu aquatique au Parc national de la Guadeloupe
Ce vaste plan de restauration inscrit dans la convention d’application de la charte signée par le Parc national de la Guadeloupe et la ville de Sainte-Rose pour un montant de 278 000 € vise à rétablir les fonctionnalités écologiques de cette zone humide : refuge et nourrissage pour les oiseaux d’eau et migrateurs, développement de la faune aquatique, etc.
Si ces espèces avait été évacuées notamment après le cyclone Fiona, depuis la fin de l'année dernière, elles sont à nouveau massivement présentes.
Les agents du Parc ont donc lancé en février dernier de nouveaux travaux de destruction de ces espèces invasives, aidés en cela par la commune de Sainte Rose,le Conservatoire du Littoral et des associations qui sont venues participer aux opérations d’enlèvements en se formant tout d'abord aux techniques de lutte contre ces espèces.
Les plantes extraites sont stockées dans des bennes afin d’éviter leur dissémination dans le milieu, puis transférées en déchetterie après séchage.