C'est ce lundi 13 décembre que le processus d'élaboration du Plan d'action interministériel pour la jeunesse en Guadeloupe a été lancé, à l'initiative de la Préfecture.
Le préfet, Alexandre Rochatte, a en effet été missionné par Paris, pour lancer une vaste consultation de la société civile, du monde économique, des associations, des jeunes et des moins jeunes qui œuvrent pour la jeunesse ou souhaitent contribuer à ce projet.
Le calendrier du processus
Dans le cadre de trois ateliers, il était question, aujourd'hui, de faire émerger et de collecter des idées, tous azimut. C'est le stade du constat, tout en envisageant des pistes d'amélioration de la situation actuelle.
Jeudi, les participants doivent se revoir, pour mettre à plat le fruit de ces échanges et affiner les projets, à partir des propositions de ce jour.
Le résultat devrait être soumis aux élus locaux, d'ici la semaine prochaine.
Le représentant local de l'Etat s'emparera alors du rendu final, pour que le Gouvernement œuvre à la concrétisation du Plan qui émergera.
Ainsi, dans un premier temps, les services de l'Etat sont restés en retrait, afin de laisser les instances et parties prenantes diverses locales exprimer ce qui leur semble bon pour la jeunesse guadeloupéenne.
Trois ateliers, ce lundi
Deux ateliers étaient organisés, au centre culturel Rémy Nainsouta de Pointe-à-Pitre, ce lundi après-midi.
Une cinquantaine de personnes a participé aux travaux portant sur "Se former et travailler en Guadeloupe". Il y était question d'éducation, d'enseignement, d'enseignement supérieur, de formation et d'apprentissage. Par ailleurs, un point a été fait sur l'accès à l’emploi, l'insertion professionnelle et l'entrepreneuriat.
Loïk Louisy-Louis, délégué Jeunesse Outre-Mer (JOM) Guadeloupe, l'un des deux animateurs de cet atelier, explique que les échanges sont vifs, mais concrets, de quoi déboucher sur un résultat bénéfique, pour la jeunesse du territoire :
Dans la salle, étaient présents des hommes et des femmes pour qui il est important de faire entendre leur voix. C'est le cas de Sydney Auguiac, jeune entrepreneur :
Ils étaient, par ailleurs, plus d'une vingtaine à avoir pris part au groupe de travail sur "Bien vivre en Guadeloupe", où il était question d'accès au logement, d’offre de mobilité, de problématiques de santé, ou encore d’accès aux services dédiés à la jeunesse.
Corine Vingataramin, directrice de l’Établissement Public Foncier (EPF) de Guadeloupe, a co-animé cet atelier. Elle se réjouit du fait que les échanges soient aussi nourris :
Le troisième atelier du jour a été organisé à la médiathèque Paul Mado de Baie-Mahault. Là, les acteurs de la jeunesse étaient invités à échanger autour de la thématique "Vivre ensemble en Guadeloupe" (engagement à la citoyenneté et au pacte républicain, accès aux droits, accès à la culture et au sport).
Les participants à ce processus n'ont pas manqué de rappeler que cette initiative n'est pas la première du genre. Des Plans, il y en a eu d'autres, restés dans les tiroirs. Ils espèrent tous que celui-ci sera suivi d'effet.
Pour rappel, vos contributions sont les bienvenues sur le site internet plan-jeunes-guadeloupe.fr, activé ce lundi 13 décembre.