« Les producteurs de Guadeloupe » ont tenu hier matin à Trois-Rivières leur assemblée générale. L’occasion de revenir sur le bilan de l’année 2015 pour la production de bananes dans notre archipel. Elle a reculé de 10 000 tonnes par rapport à 2014. L’an dernier, elle a atteint 63 000 tonnes.
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Plusieurs éléments peuvent expliquer ce recul, notamment la sécheresse qui a entraîné 3 000 tonnes de pertes.
Les producteurs de banane de notre archipel veulent produire plus : 100 000 tonnes d’ici 4 ans. L’aide européenne du Poséi, 404 euros par tonne est limitée volume : 77 800 tonne pour la Guadeloupe. Pour contourner ce problème, les planteurs ont eu l’idée de demander à la Région Guadeloupe et à l’Etat de prendre le relai de l’Union Européenne avec une aide financière compensatoire pour le surplus de production. Mais l’Etat a purement et simplement refusé cette solution et en propose une autre : partager le quota de la Martinique. Les planteurs Martiniquais enregistrent un tassement de leur production. Refus catégorique des planteurs de la Guadeloupe qui ne veulent pas empiéter sur les quotas de leurs confrères martiniquais. La Martinique dispose d’un « quota » de 241 000 tonnes. Et elle a exporté 200 000 tonnes de bananes en 2015.
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Les producteurs de banane de notre archipel veulent produire plus : 100 000 tonnes d’ici 4 ans. L’aide européenne du Poséi, 404 euros par tonne est limitée volume : 77 800 tonne pour la Guadeloupe. Pour contourner ce problème, les planteurs ont eu l’idée de demander à la Région Guadeloupe et à l’Etat de prendre le relai de l’Union Européenne avec une aide financière compensatoire pour le surplus de production. Mais l’Etat a purement et simplement refusé cette solution et en propose une autre : partager le quota de la Martinique. Les planteurs Martiniquais enregistrent un tassement de leur production. Refus catégorique des planteurs de la Guadeloupe qui ne veulent pas empiéter sur les quotas de leurs confrères martiniquais. La Martinique dispose d’un « quota » de 241 000 tonnes. Et elle a exporté 200 000 tonnes de bananes en 2015.
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POUR ALLER PLUS LOIN
La concurrence sur le marché international fait partie des inquiétudes permanentes des producteurs de banane. Elle ne date pas d'aujourd'hui. Le journaliste et écrivain Guy Flandrina vient de faire paraitre un ouvrage sur l'un des conflits les plus mémorables de l'histoire de la banane en Guadeloupe. Hier, au cours de cette assemblée générale du groupement, le journaliste et écrivain Guy Flandrina a présenté aux producteurs son livre intitulé « Bananiers de la République en colère », qui évoque la prise des tarmacs en Guadeloupe et en Martinique par les planteurs en novembre 1992.
La concurrence sur le marché international fait partie des inquiétudes permanentes des producteurs de banane. Elle ne date pas d'aujourd'hui. Le journaliste et écrivain Guy Flandrina vient de faire paraitre un ouvrage sur l'un des conflits les plus mémorables de l'histoire de la banane en Guadeloupe. Hier, au cours de cette assemblée générale du groupement, le journaliste et écrivain Guy Flandrina a présenté aux producteurs son livre intitulé « Bananiers de la République en colère », qui évoque la prise des tarmacs en Guadeloupe et en Martinique par les planteurs en novembre 1992.
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