Fin de l’étape locale pour la commission d’enquête parlementaire sur l’eau. Après une semaine d’auditions et plusieurs visites sur le terrain, la présidente et le rapporteur ont tenu une conférence de presse avant de repartir à Paris.
C’était l’heure des comptes mercredi matin (16 juin) au Gosier. Après avoir rencontré en Guadeloupe, 66 personnes et réalisé 32 heures d’audition sous serment, la commission d’enquête parlementaire a présenté ses premières conclusions.
Deux auditions restent à faire
Sans surprise, le constat est accablant, la production et la distribution d’eau sont complètement défaillantes. Si les responsabilités sont multiples, certaines demandent encore à être précisées, selon Mathilde Panot, présidente de la commission d’enquête parlementaire.
D’autant que certaines auditions avaient parfois des allures de règlement de comptes politiques, à l’image de celle de Victorin Lurel, auditionné ce 16 juin, sous serment.
De son côté, Jacques Gillot, ancien président du Conseil général dans un communiqué a indiqué "n'avoir reçu ni appel téléphonique ni courriel relatif à une convocation à s'exprimer" devant la commission. Il précisé avoir déjà fait savoir à Olivier Serva, qu'il "se tenait à son entière disposition afin de répondre à toutes les questions qui lui seront posées sur ce dossier particulièrement important pour la Guadeloupe."
Il sera finalement auditionné le 22 juin prochain. De même que Dominique Théophile, ancien contrôleur de gestion de la Générale des Eaux.
L'assainissement, un autre dossier brûlant
Alors en attendant d’éventuels signalements au procureur de la République, la commission d’enquête parlementaire a également mis en exergue la problématique de l’assainissement. Une véritable bombe à retardement écologique explique Olivier Serva, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire.
La commission d’enquête parlementaire espère rendre son rapport final avant le 15 juillet prochain.