Plus que des mots, ce sont ces chiffres qui démontrent cette augmentation des faits de violence en milieu scolaire. Des faits en augmentation de 24% par rapport à l'année précédente.
Pour les enseignants, c'est un argument de plus qui justifie la demande formulée par plusieurs organisations syndicales pour que la Guadeloupe toute entière soit classée en zone prioritaire. Mais au-delà de cette mesure qui suppose l'octroi de moyens humains et matériels supplémentaires, il y a surtout un glissement remarquable du respect des valeurs et en premier lieu, le respect lui-même.
Emmanuel Roublot, Secrétaire général adjoint de la FSU
Quant aux parents, ils attendent eux aussi que l'Education Nationale se donne les moyens d'encadrer tous les enfants et en particulièrement ceux qui ont besoin de ce soutien. Un simple conseil de classe permet d'en mesurer l'importance.
Philippe Gendrey, secrétaire de la FAPEG
Des faits et des arguments que la rectrice entend. Pour autant, elle ne place par le curseur de ces actes sur les mêmes points que ses interlocuteurs et de fait, les solutions qu'il lui semble devoir apporter diffèrent tout autant.
Christine Gangloff-Ziegler Rectrice d'Académie
Et cependant, il faut bien admettre que c'est bien des mêmes établissements, des mêmes élèves, des mêmes enseignants, des mêmes personnels de l'éducation et des mêmes parents que tous parlent. Il s'agit donc bien de la même situation dont il faudra bien parler avec les mêmes paramètres pour aboutir à de vraies solutions, des solutions pérennes et non conjoncturelles.