Une étude est lancée par les autorités sanitaires américaines, pour connaître tous les risques du zika sur les femmes enceintes et leurs fœtus. Dans le même temps, les premiers tests sur l’homme d’un vaccin contre ce virus vont démarrer dans quelques semaines.
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Elle a débuté à Porto-Rico (où l’infection s’étend rapidement), et va être étendue au Brésil, en Colombie et à d’autres pays où la transmission de la maladie est active. Au total, environ 10 000 femmes âgées d’au moins 15 ans vont être suivies. L’étude vise à déterminer l’ampleur des risques pour la santé que pose le zika pour les femmes enceintes, le fœtus qu’elles portent et leurs enfants. Car outre la microcéphalie, d’autres effets ont été détectés dans ces grossesses et chez des fœtus et enfants infectés par le virus avant la naissance. Il est question d’enfants morts-nés, de fausses couches, de bébés avec des structures cérébrales peu développées ou de défauts oculaires et de problèmes d’audition. Les chercheurs vont suivre des mères infectées, et d’autres qui ne le sont pas, pour comparer la fréquence de ces pathologies. Ils vont également suivre leurs enfants pendant au moins un an après leur naissance.
Pendant ce temps, la course au vaccin contre le zika se poursuit. La société américaine Inovio, qui travaille avec le Sud-Coréen GLS, annonce le lancement très prochainement des premiers tests sur l’homme, du vaccin qu’elle a mis au point. Les tests réalisés sur des animaux sont concluants, avec une forte réponse d’anticorps. Le vaccin va être testé d’abord sur 40 volontaires en bonne santé.
Pendant ce temps, la course au vaccin contre le zika se poursuit. La société américaine Inovio, qui travaille avec le Sud-Coréen GLS, annonce le lancement très prochainement des premiers tests sur l’homme, du vaccin qu’elle a mis au point. Les tests réalisés sur des animaux sont concluants, avec une forte réponse d’anticorps. Le vaccin va être testé d’abord sur 40 volontaires en bonne santé.