Les conditions des réparations après l'abolition de l'esclavage au cœur d'une action judiciaire

La question des réparations après l'abolition de l'esclavage en toile de fond d'une conférence de presse ce matin. Plusieurs associations et collectifs attaquent l’Etat français en justice : Le LKP, le COSE (collectif de l’ouest de Sainte-Rose et des environs), la Fondation Frantz fanon et l’UGTG demandent à la justice de déclarer 2 textes anticonstitutionnels.
L’audience s’ouvre demain au Tribunal de Grande Instance de Pointe à Pitre. Un procès unique dans l’histoire coloniale des Antilles.
Le 1er article, c’est l’article 5 du décret-loi du 27 avril 1848 qui indemnise les anciens propriétaires d’esclaves et la 2ème loi du 30 avril 1849 qui fixe la valeur marchande de chaque esclave en vue d’établir le montant de l’indemnisation. Et ces 2 textes sont en opposition totale avec les valeurs défendues par la Constitution française. Elles réclament l'abrogation de deux textes de loi sur les conditions d'indemnisation des propriétaires d'esclaves à la fin de l'esclavage. 
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