Les dirigeants de la Communauté des Caraïbes (Caricom) ont proposé d'inviter le président des États-Unis, Donald Trump, pour discuter des problèmes entre la région des Caraïbes et le pays nord-américain, en particulier des centaines de migrants détenus par des agences fédérales le mois dernier.
C'est ce qu'a clairement indiqué le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, lors de la clôture de la 48e réunion annuelle des chefs de gouvernement de la Caricom à Bridgetown, la capitale de la Barbade, qui s'est terminée vendredi soir (21 février).
Selon Browne, la question de l'immigration aux États-Unis a été discutée lors du rassemblement, ils ont donc convenu d'informer les hauts responsables du cabinet de Trump de leur intention "dès que possible".
Browne a reconnu la tension dans l'économie des Caraïbes en raison des changements politiques de Trump et a exhorté les gouvernements de la région à rechercher des moyens de développement durable face à ces défis.
Même si pour l'heure, aucune date officielle n'a été définie quant à l'invitation de Trump dans les Caraïbes, les chefs de gouvernement de la région ont exprimé leur impatience de rencontrer le président américain à la lumière de certains de ses changements politiques, notamment sur la question de l'immigration, depuis son retour à la tête des États-Unis.
De son côté, la Première ministre de la Barbade et nouvelle présidente de la Caricom, Mia Mottley, a déclaré que l'organisation était en contact avec le représentant du Département d'État pour l'Amérique latine, Mauricio Claver-Carone, et qu'elle s'attendait à une visite de haut niveau des États-Unis à la réunion officielle prévue.
Pour rappel, les membres de la Caricom sont Antigua-et-Barbuda, la Barbade, les Bahamas, le Belize, la Dominique, la Grenade, la Guyane, Haïti, la Jamaïque, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, le Suriname, Trinitad-et-Tobago et plus récemment la Martinique qui a signé son adhésion le 20 février dernier.