Les établissements scolaires de la Guadeloupe au cœur des efforts pour entretenir la culture du risque sismique

Exercice sismique dans un établissement scolaire
A l’image du Maroc le risque sismique en Guadeloupe est très élevé comme d’ailleurs dans l’ensemble de la Caraïbes. Pour autant, rien ne peut garantir que la Guadeloupe soit prête à faire face à un séisme de grande ampleur. Les autorités par le biais de la DEAL tentent de s’y préparer depuis 2007 avec la mise en place du PSA, le plan séisme Antilles. Prévu sur 30 ans pour un investissement avoisinant les 6 milliards d’euros, il consiste à conforter les bâtiments prioritaires et à développer la culture du risque sismique.

Commencé en 2007, le plan séisme Antilles entre dans sa 3eme phase. Le bilan jusqu’ici est plutôt mitigé. Certes, il y a eu des mises aux normes de bâtiments mais l’évolution est encore lente quant à la réduction de la vulnérabilité du bâti.
En attendant, l’académie de Guadeloupe met en place toute une politique de prévention

Henri GatiIbelza est le coordonnateur académique des risques majeurs.

En plus de la prévention, la formation est aussi une façon de mieux comprendre les phénomènes pour mieux agir.

Voir aussi : une formation de terrain pour les formateurs risques majeurs.

Depuis 2017 le pilotage de ce plan repose sur une task force qui rassemble l’ensemble des partenaires concernés.

Cette 3eme phase du PSA programmée de 2021 à 2027 a pour objectif d’accélérer le processus de réalisation des différents chantiers de confortement parasismique en cours et à venir en mobilisant l’ensemble des ressources financières prévues.