Les établissements scolaires impactés par les barrages sur les routes de l'Archipel

Le blocage des routes guadeloupéennes a un fort impact sur la fréquentation des écoles et collèges. Des établissements scolaires sont restés fermés et d'autres ont pu ouvrir mais avec beaucoup d'absents, souvent en raison du manque de cantine

La mobilisation du collectif des socio-professionnels de Guadeloupe en est à son second jour et ses conséquences se mesurent déjà dans les différents domaines d'activité au nombre desquels, l'Education nationale. Le blocage des routes impactent les travailleurs et les automobilistes ce qui ne permet pas aux familles d'acheminer leurs enfants jusqu'aux établissements scolaires. 

Ce jeudi encore, dans le primaire, certaines écoles sont totalement fermées. Bouillante, Baie-Mahault, les Abymes et le Gosier sont les communes dont les écoles sont les plus impactées. Certaines restent ouvertes mais accueillent très peu d'enfants. Pour ces dernières, la situation reste compliquée puisque les cantines sont fermées. Un contexte particulier et anormal pour les parents d'élèves qui sont obligés de s'organiser et d'être aussi sur le front des blocages.

"En tant que parent d'élève, nous sommes tous impactés. C'est une situation qui impacte tout citoyen guadeloupéen. C'est un ressenti automatique. Et il y aura forcément des conséquences. On essayera de les vivre le plus calmement et avec un esprit le plus ouvert possible."

Philippe Gendrey, secrétaire général de la Fapeg

 

Philippe Gendrey, secrétaire général de la Fédération de parents d'élèves en Guadeloupe (Fapeg)

Dans le secondaire, la situation est similaire. Entre 30 et 60% d'absents sont recensés en fonction des établissements. "Nous n'avons pas pu accueillir tous les professeurs. La moitié des élèves étaient également présents mais notre service de vie scolaire a pu faire face à la situation", indique Suzy Samé, principale du collège du Raizet, aux Abymes.

Suzy Samé, principale du collège du Raizet

Alors qu'ils reprenaient les cours après les vacances de carnaval, de nombreux élèves vivent en ce moment une prolongation des vacances alors même que les échéances du second trimestre sont déjà inscrites à leur calendrier.