Les lumières solidaires s'apprêtent à embraser Basse-Terre

Passée la parenthèse Covid de 2021, Basse-Terre se prépare pour vivre ses deux grands défilés :celui du Mardi-gras, toujours très riche en couleurs, et celui du lundi gras, presque toujours porté sur la lumière et l'imagination. A quelques heures de ce premier défilé, les petites mains s'affairaient

Encore quelques rubans à mettre, encore quelques ajustements à faire. A quelques mètres de la mairie du Chef-lieu, dans les locaux de Volcan, les petites mains portent les dernières touches et retouches pour finaliser les costumes et les décors. Malgré le court temps de réaction pour se lancer dans l'aventure, le défi n'a pas semblé impossible à relever. Mieux, il a même stimuler les troupes. 

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A vrai dire, on avait tellement espéré que les choses iraient pour le mieux que certains s'étaient déjà mis en action, histoire d'être prêt pour le cas où. Et le cas où s'est avéré.
Pour autant, Volcan n'a pas voulu faire comme d'habitude. La crise sanitaire et sociale est passée par là et la solidarité est le maître mot de toute action désormais, y compris pour le carnaval.

Johan Gautier Président de Volcan

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Et puis, il y a aussi la surprise que l'on réserve pour le public de ce lundi et de mardi. Une surprise que nous aussi nous ne révéleront pas...mais qui se devine presque...

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De mémoire de Saint-Clément, on ne se souvient plus de l'éventuelle époque où la famille ne se serait pas investie pour les sorties de Waka au carnaval. Et ce lundi matin encore, dans les locaux de Desmarais, la mère et la fille accompagnées d'une équipe toujours prête pour Waka, en sont aux finitions. Elles ne comptent plus les heures pour une telle besoigne qui relève plus de la passion ou de la mission que du travail à proprement parlé. 
Catherine Saint Clément membre de Waka

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Ici comme dans tous les groupes du sud Basse-Terre qui seront présents dans les rues du Chef-lieu ce lundi soir, chacun aura le souci, même dans la dérision, d'apporter une lumière qui a bien manqué l'an dernier. Une lumière pour éclairer les sombres heures d'une pandémie que l'on rappellera certes au détour des décors, mais que l'on aimerait bien oublier pour passer définitivement à autre chose. 
Les chars sont prêts. Que la fête commence.

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