La littérature scientifique très peu rassurante sur la question du chlordécone

Une équipe de chercheurs mixte du CNRS, de l’Université d’Aix Marseille et de l’INSERM, vient de publier un article sur les effets d’une exposition chronique de la molécule. Le cobaye choisi est une hydre, un petit invertébré d'eau douce.
Les chercheurs ont travaillé à des concentrations très faibles de la molécule et sur de longue période. Une situation tout à fait comparable à l'exposition quotidienne des Antillais : un peu tous les jours et toute l’année.
Les conclusions de l'expérience sont sans appel : La clordécone est tout aussi nocive dans ces conditions, voire même encore plus qu’à forte dose.

Avec d'autre questions en filigrane, celle des normes et, singulièrement, celle de la qualité de l’eau potable. Actuellement le calcul de ces normes est établi sur les principes de fortes concentrations...
Autre interrogation soulevée par cette étude, celle concernant les LMR les limites maximales de résidus autorisés. Le zéro Chlordane prôné en Martinique semble plus que jamais pertinent.

Sébastien Gilles Guadeloupe La 1ère