En Guadeloupe, Maria de catégorie 5 a profondément modifié le trait de côte, la topographie a changé par endroits, et certaines espèces d’oiseaux par exemple ont souffert de la destruction de leur habitat. Quant à l'agriculture, elle s'est relancée après de longs mois difficiles
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Les agents du Parc National de la Guadeloupe ont retroussé leurs manches dès le lendemain de Maria pour remettre en état les sentiers de randonnée, traces et équipements du parc. Il a fallu faire appel à des renforts, à des membres de la Sécurité civile venus de l’hexagone et demander un coup de pouce financier des pouvoirs publics.
Et parmi les secteurs les plus touchés par l'ouragan, la filière agricole et particulièrement la banane. Elle a été détruite à 100%... Aujourd'hui, les producteurs mettent les bouchées doubles pour espérer retrouver leur quota de 80 000 tonnes, d'ici à deux ans
Jean Lubin, adjoint au chef de pôle du Cœur forestier au Parc National de Guadeloupe