La municipalité de Saint-Louis a veillé à être maîtresse des questions d’aménagement de son territoire communal ; la petite commune s’est dotée, le 28 mai 2022, d’un Plan local d’urbanisme (PLU).
Ce n’est pas, pour l’heure, le cas des autres communes de Marie-Galante qui, faute d’avoir conçu et adopter leur version de ce précieux document, dépendent toujours de la tutelle de l’Etat. Le bras armé de la préfecture, localement, en matière d’aménagement du territoire, est la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DEAL) ; c’est donc ce service qui est habilité à dicter sa loi, à Grand-Bourg et Capesterre.
Avant de passer le cap et l’approbation de son PLU, Saint-Louis aussi était soumise au régime national de l’urbanisme.
Le maire de cette commune, François Navis, se réjouit de cette récente avancée, synonyme de compromis, pour la prise en compte de tous les enjeux locaux :
C’est grâce à ce document qu’on va organiser l’urbanisation de la ville. Non seulement l’urbanisation, mais aussi réserver des zones pour un développement économique (notamment agricole), réserver des zones pour l’habitat, réserver des zones pour la biodiversité.
François Navis, maire de Saint-Louis de Marie-Galante
Mais deux communes sur trois ne tenant pas encore les rênes de leur destin, en matière de développement, c’est l’ensemble de la Grande Galette qui ne peut se développer à l’unisson.
Pour rappel, depuis décembre 2000, le PLU remplace le Plan d’occupation des sols (POS).