Lorsque la proximité entre les îles devient réalité. Sur le port de Grand-Bourg, c'est le début de l'aventure. Un bateau de plaisance prêt à lever l'ancre, des touristes, des amis et des résidents qui embarquent. Cap vers la Dominique. Une heure de traversée pour relier les deux îles voisines. À la manœuvre, Julien. Entre évasion et projet d'excursion organisée. Pour ce navigateur marie-galantais confirmé, une passion est née, le tourisme de proximité.
Nous accostons sur la côte nord-est de La Dominique, à l'Anse de Mai.
Sur l'île, la nature règne en maître, offrant un spectacle impressionnant. C'est d'ailleurs l'un des atouts du territoire. Son authenticité est également appréciée par ceux en quête de tourisme vert.
Lorsqu’on parle de La Dominique aux habitants de Guadeloupe, beaucoup expriment l'envie de s’y rendre, explique Julien.
Sur place, les liens entre La Dominique et la Guadeloupe sont une évidence. Un homme évoque cette histoire commune, marquée par l’esclavage. Il n'était pas rare, autrefois, que certains ancêtres soient emmenés d’une île à l’autre, séparant des familles qui, aujourd’hui encore, ne se connaissent plus. Pourtant, malgré le temps et la distance, un lien invisible continue de relier ces deux terres.