A l'origine, elle se proposait d'évaluer l'application de la loi de 2015 qui a mis un terme à l'Université des Antilles et de la Guyane et créé deux entités distinctes en Guyane d'une part et aux Antilles d'autre part. Mais au milieu des antogonismes antillais, elle a semé une nouvelle zizanie.
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Il n'en faut pas beaucoup pour que la hache de guerre soit déterrée entre les deux parties de l'Université des Antilles. Depuis la décision du Conseil d'Administration de l'université d'appliquer la répartition des moyens entre les pôles universitaires de Guadeloupe et de Martinique de manière proportionnelle et selon les engagements pédagogiques réels de chaque Pôle, certaines voix se sont élevées en Martinique pour s'estimer lésées et aller même jusqu'à souhaiter une scission des Pôles.
Une perspective que certains élus de la Martinique réprouvent à l'instar du Président de la Collectivité de Martinique, Alfred Marie-Jeanne qui aurait même préféré que les trois anciens pôles de l'Université des Antilles et de la Guyane se ressoudent.
L'Assemblée Nationale pour sa part a estimé devoir évaluer l'existence des deux universités quatre ans après leur création. D'où la constitution d'une mission parlementaire prévue à cet effet.
Un camouflet pour la députée Josette Manin qui se sent personnellement attaquée par cette considération.
Pour sa part, Olivier Serva, le député La République en Marche, président de la délégation aux Outre-mer, apporte son soutien à sa collègue députée. Olivier Serva ne veut pas tomber dans le stéréotype d’opposition Guadeloupe/ Martinique.
Quoi qu'il en soit, la venue de la mission a été reportée, le temps peut-être de recalibrer ses objectifs pour éviter d'en faire une allumette de plus à lancer dans une broussaille toujours prête à s'incendier
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Une perspective que certains élus de la Martinique réprouvent à l'instar du Président de la Collectivité de Martinique, Alfred Marie-Jeanne qui aurait même préféré que les trois anciens pôles de l'Université des Antilles et de la Guyane se ressoudent.
L'Assemblée Nationale pour sa part a estimé devoir évaluer l'existence des deux universités quatre ans après leur création. D'où la constitution d'une mission parlementaire prévue à cet effet.
Une mission contestée
Seulement, alors que les relations sont tendues entre les deux Pôles des Antilles, c'est à une députée du Maine et une députée de la Martinique qu'il revenait de mener cette investigation aux Antilles et en Guyane. Il n'en fallait pas plus pour discréditer la mission de cette commission aux yeux des Guadeloupéens qui ne comprennent pas une telle évaluation au moment où les outils sont en train de se mettre en place et de plus, par une parlementaire de l'île soeur qui pourrait être dans une position de juge et partie. Ils menaçaient même de boycotter les auditionsQuoi qu'il en soit, la venue de la mission a été reportée, le temps peut-être de recalibrer ses objectifs pour éviter d'en faire une allumette de plus à lancer dans une broussaille toujours prête à s'incendier
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