Après les vacances de carnaval, l'heure est au bilan pour les compagnies aériennes. Moins de voyageurs, moins d'avions. Pôle Caraïbes enregistre une baisse de 90% du trafic, à l'arrivée.
Comme l'on pouvait s'y attendre, la mise en place des motifs impérieux entre l'Hexagone et la Guadeloupe a fait dégringoler les chiffres du trafic aérien.
Un bilan prévisible
Les motifs impérieux ont achevé cette saison carnavalesque. La mise en place des restrictions de voyage à destination et en partance de la Guadeloupe a considérablement fait chuter le trafic aérien. Pour la période de vacances scolaires allant du 6 au 19 février, l'aéroport Pôle Caraïbes enregistre une baisse inédite des arrivées de 90% dont 87% pour le seul axe vers Paris.
Le nombre de vols a été réduit de moitié. 95 en 2020 (entre le 6 et 19 février) contre 55, cette année. On compte moins d'avions qui décollent depuis Paris, et des appareils qui atterrissent terriblement vides en Guadeloupe. L'année dernière, à la même période, plus de 35 600 passagers entraient sur notre territoire. Cette année, ils étaient à peine 5 000 à faire le déplacement.
Le tarmac de l'aéroport tourne donc au ralenti. Habituellement, 9 gros porteurs en provenance de Paris atterrissent tous les jours, aux Abymes. Ils n'étaient que 4 durant ces dernières vacances de carnaval. Et depuis quelques jours, une seule rotation est maintenue entre l'Hexagone et le département.
Des motifs impérieux qui ont pour but de stopper la propagation de l'épidémie sur notre territoire, mais portent un coup d'arrêt fatal à l'attractivité touristique de l'archipel.