Orly à l'arrêt total à cause de la fin de la visite de Donald Trump

Des milliers de passagers se sont retrouvés bloqués, à l'aéroport d'Orly, hier, en milieu de journée, car l'avion présidentiel américain, Air Force One, a décollé avec du retard. Conséquence, plusieurs heures d'attente et des retards en cascade. Nouveau coup dur pour les vacanciers... 
Décidemment, les passagers de l'aéroport d'Orly n'en finissent pas d'attendre... Ces derniers jours déjà, les files d'attente aux postes de contrôle de l'aéroport n'en finissaient plus, occasionnant des retards sur de nombreux vols... Mais hier, un nouvel élément s'est ajouté au périple des vacanciers, : Air Force One, l'avion de Donald Trump.

Bloqués en raison de "circonstances exceptionnelles"


Le départ de l'avion présidentiel depuis l'aéroport d'Orly, après la visite du président américian, en France à l'occasion du 14 Juillet, a provoqué de nombreuses perturbations à l'aéroport parisien d'Orly.
12 avions commerciaux ont dû être détournés vers l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, pour faire place à l'avion du président. Ils sont ensuite retournés à Orly. 
Résultat, certains passagers se sont retrouvés bloqués dans les halls de l'aéroport, en salle d'embarquement, en raison de "circonstances exceptionnelles" pendant 2, voire 3 heures. En fait, Air Force One a mis plus de temps que prévu à décoller. 50 minutes pour quitter le tarmac. Un retard qui a engendré des perturbations en cascade pour les milliers de passagers qui étaient à Orly, à ce moment.

Le ras-le-bol des passagers


Des passagers excédés, qui n'ont pas manqué de le faire savoir, notamment sur les réseaux sociaux...

Quelques 110 000 passagers ont pris l’avion hier, à Orly. Un trafic supérieur à ce que l’aéroport connaît habituellement. Pour fluidifier les files d'attente, le gouvernement a annoncé l'arrivée de renforts de 100 CRS, aux postes de contrôle. Des renforts dont les effets se font déjà sentir. Les temps d'attente ont été divisé par deux. 

Pour rappel, il y a quelques jours, dans une lettre, le patron d'Air Caraïbes, Marc Rochet, demandait au président américain de ne pas atterrir à Orly, mais au Bourget, pour ne pas aggraver la situation de l'aéroport d'Orly, saturé, en raison de contrôles de sécurité interminables.