Le passage chez le coiffeur avant la rentrée scolaire est quasiment un rituel, pour les jeunes de Guadeloupe, qu’ils soient au primaire, au collège ou au lycée.
Coupe pour les uns, coiffure sophistiquée pour les autres, qu’on soit garçon ou fille, que les cheveux soient courts ou longs, frisés, crépus, ou lisses, il faut que les têtes soient décentes.
La coiffure est aussi un moyen de se démarquer. Et si, en plus, le look peut épater les camarades, ça peut être un bonus appréciable ! Surtout pour les garçons...
Les enfants d’aujourd’hui, c’est le dégradé et la coupe style « champignon » ; il y a le « taper » aussi qu’ils aiment bien.
Jean-Michel Tronché, gérant d’un salon de coiffure à Pointe-à-Pitre
Pour les filles, les nattes, les vanilles et les tresses (avec ou sans rajouts) ont toujours la côte.
Mais ce ne sont pas toujours les enfants qui décident ; les parents veillent au grain.
Hier, mardi 30 août 2022, en matinée, il y avait relativement peu d’affluence, dans les deux salons de coiffure où nous nous sommes rendus, à Pointe-à-Pitre. Le fait est que beaucoup choisissent de venir à la dernière minute, afin que leur coupe soit toute « fraiche ».
Aujourd’hui, ça n’a pas encore commencé, en fait. D’ici demain, après-demain, on va avoir du monde vraiment. Parce que les plus grands enfants attendent toujours le dernier moment pour se faire beaux. Il est encore tôt. Ceux qui viennent avant sont les enfants des petites classes.
Jean-Michel Tronché, gérant d’un salon de coiffure à Pointe-à-Pitre
Malgré tout, Jean-Michel n’a pas posé ses peignes et ciseaux avant 20h00, car le coiffeur a choisis de travailler sans rendez-vous.
Pour les jeunes clients, une fois la coiffure choisie et exécutée, il ne leur restera plus qu’à choisir la tenue vestimentaire qui ira bien avec !