•
Le personnel de la Protection judiciaire de la jeunesse a décidé de cesser le travail aujourd’hui, à l’appel du Syndicat national des personnels de l’éducation et du social, affilié à la FSU, qui constate une dégradation des conditions de travail des agents et de prise en charge des jeunes sous main de justice.
Le syndicat estime que « la politique éducative déployée sur le territoire n’est pas à la hauteur des besoins de cette jeunesse en grande difficulté ». Le personnel dénonce le manque de dialogue social et le « passage en force » imposé selon lui par la direction territoriale de la PJJ. Exemple : pour restructurer le Service éducatif en milieu ouvert et d’insertion.
Depuis le 1er septembre, la permanence au tribunal est assurée par 4 agents, au lieu de 12 auparavant. Ce redécoupage géographique oblige les jeunes et les familles de Sainte-Rose à se déplacer à Basse-Terre, et non plus Pointe-à-Pître, pour leur prise en charge, ce qui induit 4 heures de trajets, avec deux bus, et un coût exorbitant d’environ 35 euros par voyage.
Le syndicat estime que « la politique éducative déployée sur le territoire n’est pas à la hauteur des besoins de cette jeunesse en grande difficulté ». Le personnel dénonce le manque de dialogue social et le « passage en force » imposé selon lui par la direction territoriale de la PJJ. Exemple : pour restructurer le Service éducatif en milieu ouvert et d’insertion.
Depuis le 1er septembre, la permanence au tribunal est assurée par 4 agents, au lieu de 12 auparavant. Ce redécoupage géographique oblige les jeunes et les familles de Sainte-Rose à se déplacer à Basse-Terre, et non plus Pointe-à-Pître, pour leur prise en charge, ce qui induit 4 heures de trajets, avec deux bus, et un coût exorbitant d’environ 35 euros par voyage.