Samedi dernier, dans la soirée, des tirs de fusées de détresse étaient aperçus vers Trois-Rivières. Le CROSS-AG a donc mis en place un important dispositif afin de retrouver la ou les personnes en difficulté. C'était finalement une fausse alerte. Un acte sévèrement puni par la loi.
•
Samedi 28 octobre, le CROSS Antilles-Guyane était informé, par plusieurs témoins des tirs de fusées de détresse aperçus non loin de Trois-Rivières. D'abord vers 20h30 puis de nouveau vers 22h30.
Un dispositif de recherche est alors mis en œuvre comprenant l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 971, une patrouille de pompiers et une patrouille de gendarmerie.
A 23h30, la patrouille de gendarmerie découvrait dans le centre de Trois-Rivières, les restes de signaux
pyrotechniques de détresse récemment utilisés. La brigade territoriale de Gourbeyre ouvrait dès le lendemain,
dimanche 29 octobre une enquête visant à identifier les auteurs de ces tirs.
croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours". Ce délit est puni de
30 000€ d’amende selon l’article 322-14 du code pénal.
Les autorités prennent ces cas très au sérieux, car ces actes ont monopolisé pendant plus de trois heures d’importants services de secours en portant préjudice aux réelles détresses pouvant intervenir en mer et qui représentent un lourd impact économique pour la collectivité (le cout du vol de recherche du Dragon 971 est estimé à plus de 7 000€).
Pour information, les signaux pyrotechniques de détresse ou fusées de détresse, doivent être apportés, dès lors qu’ils sont périmés, dans un centre de collecte prévu spécialement pour leur retraitement. Les informations relatives à ces centres peuvent être obtenues auprès des magasins d’accastillage.
Un important dispositif de secours mis en place
Immédiatement, le CROSS AG contactait les navires présents dans la zone, par radio de haute fréquence, VHF, leur demandant de surveiller attentivement le coin et de reporter toute information susceptible d’identifier la situation de détresse rapportée.Un dispositif de recherche est alors mis en œuvre comprenant l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 971, une patrouille de pompiers et une patrouille de gendarmerie.
A 23h30, la patrouille de gendarmerie découvrait dans le centre de Trois-Rivières, les restes de signaux
pyrotechniques de détresse récemment utilisés. La brigade territoriale de Gourbeyre ouvrait dès le lendemain,
dimanche 29 octobre une enquête visant à identifier les auteurs de ces tirs.
Un délit sévèrement puni par la loi
L’incrimination retenue à l’égard des auteurs des tirs est "la divulgation d’une fausse information faisantcroire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours". Ce délit est puni de
30 000€ d’amende selon l’article 322-14 du code pénal.
Les autorités prennent ces cas très au sérieux, car ces actes ont monopolisé pendant plus de trois heures d’importants services de secours en portant préjudice aux réelles détresses pouvant intervenir en mer et qui représentent un lourd impact économique pour la collectivité (le cout du vol de recherche du Dragon 971 est estimé à plus de 7 000€).
Pour information, les signaux pyrotechniques de détresse ou fusées de détresse, doivent être apportés, dès lors qu’ils sont périmés, dans un centre de collecte prévu spécialement pour leur retraitement. Les informations relatives à ces centres peuvent être obtenues auprès des magasins d’accastillage.