Apprendre à nager aux enfants de moins de 6 ans, une nécessité pour lutter contre les noyades qui ont augmenté en France de 85 %. 15 millions d’euros vont être affectés à cet objectif dans le cadre de la mise en oeuvre du plan aisance aquatique.
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En 2018, pas moins de 1 169 noyades accidentelles ont eu lieu entre juin et août dernier, selon les chiffres publiés par Santé Publique France. Face à cette alarmante augmentation, Roxana Maracineanu, ministre des Sports, a décidé de lancer son plan "aisance aquatique".
Prévu pour tenter d’enrayer ces noyades accidentelles, le budget du Plan aisance Aquatique, qui consiste à favoriser l’apprentissage de la natation dès le plus jeune âge, passe à 15 millions d’euros. Un fond qui doit servir à développer la création de bassin d’apprentissage. Il devrait permettre d'accueillir bon nombre d'enfants, de 4 à 12 ans. Lancé en 2015, le dispositif a déjà permis à 300 000 enfants de devenir autonomes dans l'eau.
En Guadeloupe 50 % des piscines qui peuvent accueillir les scolaires sont fermées. Les syndicats de l’éducation nationale sont déjà montés au créneau pour dénoncer cet état de fait. Depuis, s’ils ont obtenu un certain nombre de réponses sur la réouverture de plusieurs établissements, ils restent très prudents quant à la suite. L’heure est donc à l'optimisme mesuré.
Il faut savoir que, parmi les mesures phares, Roxana Maracineanu ainsi que Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale, souhaitent densifier les séances de natation, en plus des cours scolaires, afin d'augmenter le temps effectif dans l'eau. Les premiers essais avec des maternelles ont pu commencer dans l'Hexagone, à raison de deux séances par jour. Des essais qui n'ont pu être mis en oeuvre en Guadeloupe, faute de structures adéquates.
Prévu pour tenter d’enrayer ces noyades accidentelles, le budget du Plan aisance Aquatique, qui consiste à favoriser l’apprentissage de la natation dès le plus jeune âge, passe à 15 millions d’euros. Un fond qui doit servir à développer la création de bassin d’apprentissage. Il devrait permettre d'accueillir bon nombre d'enfants, de 4 à 12 ans. Lancé en 2015, le dispositif a déjà permis à 300 000 enfants de devenir autonomes dans l'eau.
En Guadeloupe 50 % des piscines qui peuvent accueillir les scolaires sont fermées. Les syndicats de l’éducation nationale sont déjà montés au créneau pour dénoncer cet état de fait. Depuis, s’ils ont obtenu un certain nombre de réponses sur la réouverture de plusieurs établissements, ils restent très prudents quant à la suite. L’heure est donc à l'optimisme mesuré.
Emmanuel Roublot Secrétaire académique SNEP FSU