Plusieurs interpellations lors du carnaval de Pointe-à-Pitre dimanche soir

Hier soir (dimanche 12 février) alors que le groupe a po Mas Ka Klé emprunte le boulevard Légitimus, à Pointe-à-Pitre, en direction du rond-point Miquel, un mouvement de foule se produit... 

Si certains expliquent avoir entendu des coups de feu, il n'en est rien. 

Dans un communiqué ce lundi 13 février, la direction territoriale de la Police Nationale de Guadeloupe, la DTPN, revient sur les faits. 

Non loin de la tour Cécid à Pointe-à-Pitre, les policiers de la BAC ont été pris à partie par un groupe de personnes particulièrement hostiles à l'interpellation d’un individu porteur d'une arme de poing. Un second individu a tenté de s’opposer à cette interpellation, s’ensuivant de multiples jets de projectiles, de cailloux et de mobiliers urbains.

DTPN

Les policiers craignent alors une escalade.

Afin de s'extraire et de protéger les deux mis en cause de cette situation, ils ont fait usage de grenades de désencerclement, de grenades lacrymogènes et de lanceur de balles de défense (LBD). Aucun coup de feu n’a été tiré.

DTPN

Ce sont ces bruits perçus par beaucoup comme des coups de feu qui ont occasionné le mouvement de foule. 

Selon la police, au cours de la soirée, six individus ont été interpellés dont deux porteurs d'une arme à feu, deux véhicules de police ont été dégradés et quatre policiers ont été blessés.

Des faits qui ne sont pas isolés. Depuis le début de l'année, les violences et les faits de détention illégale d'armes à feu sont en augmentation, précisent les forces de l'ordre. 

En marge des déboulés carnavalesques, 13 armes ont été saisies par les policiers et sept d’entre eux ont été blessés en intervention.

En 2022, 137 armes ont été saisies par les forces de l'ordre. 

Un blessé par arme à feu à Pointe-à-Pitre

Durant la même soirée, peu après 1h15 du matin, les pompiers sont intervenus pour porter assistance à un homme blessé par arme à feu à l'épaule. Une plaie non hémorragique qui a tout de même nécessité que la victime soit transportée au centre hospitalier universitaire de Guadeloupe. 

Les policiers n'ont pas fait de lien entre ces deux affaires.