Les sargasses s'invitent encore et toujours dans nos paysages. Les algues brunes ont laissé peu de répit à certaines communes. A Anse Bertrand, les tentatives pour les repousser ont échoué...
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A l’heure où le sénateur Dominique Théophile vient de remettre son rapport au Premier ministre Édouard Philippe, sur la mission sargasses et les moyens de lutter contre ce fléau, les algues brunes ont refait leur apparition sur les côtes de notre archipel.
De nombreux sites sont de nouveau impactés par des échouages quotidiens. C’est le cas à Anse Bertrand sur un site très fréquenté par les touristes : "Les portes d’enfer".
Chaque matin, il contemple les dégâts d’un site submergé par des odeurs nauséabondes.
Pourtant, les touristes sont au rendez vous
Mais les conséquences sur la végétation mais aussi sur les individus sont inquiétantes... Roméo a fait la demande à la Préfecture, d’un appareil de mesure des gaz. Et malgré un ramassage régulier mis en œuvre par les autorités, le site reste très impacté, a l’issue de la rupture du barrage. Et pour Roméo avec en pleine période touristique qu’une dizaine de couverts par jour difficile pour le restaurateur d’envisager l’avenir.
A (re) voir le reportage de Marie-Lyne Plaisir et Jean-Marie Mavounzy :
Un sommet international sur les sargasses devrait avoir lieu chez nous, en fin d'année pour mettre en place une coopération internationale entre les pays de la Caraïbe dans cette lutte contre les algues brunes.
De nombreux sites sont de nouveau impactés par des échouages quotidiens. C’est le cas à Anse Bertrand sur un site très fréquenté par les touristes : "Les portes d’enfer".
Le site asphyxié par les sargasses
Sur place, il y a quelques temps, un barrage flottant avait été mis en place pour les empêcher de rentrer dans le lagon. Oui mais voilà, seulement deux jours après son installation mi-janvier, il a cédé… Au grand dam de Roméo Rambinaising, l’un des restaurateurs installé sur les lieux qui est très inquiet pour son avenir et celui de ses salariés. Il estime que les mesures prises sont insuffisantes.Chaque matin, il contemple les dégâts d’un site submergé par des odeurs nauséabondes.
Les touristes sont tout de même au rendez-vous
Roméo a la trentaine, il est propriétaire du restaurant situé à l’entrée du site depuis 10 ans, une affaire qu’il a repris à ses parents. Et son constat est très amer. Le barrage mis en place par les sapeurs pompiers du SDIS, le 16 janvier dernier n’a pas tenu .Pourtant, les touristes sont au rendez vous
Mais les conséquences sur la végétation mais aussi sur les individus sont inquiétantes... Roméo a fait la demande à la Préfecture, d’un appareil de mesure des gaz. Et malgré un ramassage régulier mis en œuvre par les autorités, le site reste très impacté, a l’issue de la rupture du barrage. Et pour Roméo avec en pleine période touristique qu’une dizaine de couverts par jour difficile pour le restaurateur d’envisager l’avenir.
A (re) voir le reportage de Marie-Lyne Plaisir et Jean-Marie Mavounzy :
Un sommet international sur les sargasses devrait avoir lieu chez nous, en fin d'année pour mettre en place une coopération internationale entre les pays de la Caraïbe dans cette lutte contre les algues brunes.