Après l'affaire Patrick Dumirier révélée par la CFTC, le syndicat vient d'obtenir gain de cause contre Bernard Lubeth, le fils de Marcellin Lubeth, ancien président du Conseil général... Sa mise à disposition à Cap Excellence a été jugée illégale par le tribunal administratif.
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Cette affaire n'est pas la première... Il y a d'abord eu l’affaire Patrick Dumirier. En juillet dernier, la Cour d’Appel administrative de Bordeaux avait confirmé que sa nomination en tant que directeur général de "Guadeloupe Formation" était illégale.
Cette fois, la CFTC s’est attaquée à Bernard Lubeth.
Le 1er juillet 2016, le Conseil départemental l’avait mis à disposition de Cap Excellence en tant qu'administrateur territorial pour une durée de trois ans renouvelables. Qui plus est, le conseil départemental prenait en charge la totalité de son traitement durant la première année de sa mise à disposition. Une subvention déguisée aux yeux de la CFTC qui a donc attaqué la décision devant le tribunal administratif. Ce dernier lui a donné raison et a annulé la convention de mise à disposition.
Cette fois, la CFTC s’est attaquée à Bernard Lubeth.
Mise à disposition annulée
Le syndicat s’intéresse, en effet, depuis plusieurs années au parcours professionnel du fils de Marcellin Lubeth, l’ancien président du Conseil général. Bernard Lubeth a, en effet, occupé successivement les postes de directeur de cabinet de Jacques Gillot, puis de directeur de l’ADI, la défunte agence départementale d’insertion.Le 1er juillet 2016, le Conseil départemental l’avait mis à disposition de Cap Excellence en tant qu'administrateur territorial pour une durée de trois ans renouvelables. Qui plus est, le conseil départemental prenait en charge la totalité de son traitement durant la première année de sa mise à disposition. Une subvention déguisée aux yeux de la CFTC qui a donc attaqué la décision devant le tribunal administratif. Ce dernier lui a donné raison et a annulé la convention de mise à disposition.