Nicolas Hulot réserve les annonces fortes pour ce soir, après son "boat trip" entre la Désirade, Capesterre de Marie-Galante et Terre de Bas aux Saintes. Mais dores et déjà il y a eu, en prémices à Petit Bourg, le canevas de l’action qui sera mise en place.
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Il faut combiner les actions de l’Etat et des collectivités locales pour aboutir a des résultats. le ministre d’Etat, chargé de la transition écologique a presque fait hier soir face à la presse son mea culpa… presque… Nicolas Hulot plaide pour une relation de confiance et une co-construction dans ce dossier de la pollution aux algues sargasses.
Il y aura dans quelques semaines l’annonce d’un nouveau plan national et un plan territorial, avec des moyens financiers, selon Annick Girardin, la ministre des Outre-mers :
Les deux comprendront des actions d’urgence et des stratégies pour la mise en place de schéma de prévention et d’intervention, parce qu’il y aura encore de nombreux échouages d’algues.
Dans les zones habitées le gouvernement propose d’enlever les algues brunes sous 48 heures. Il faut des moyens financiers et techniques pour prévenir les arrivages notamment. Ca c’est pour l’urgence. Une urgence rappelée par les élus.
Pour la prévention. Nicolas Hulot et Annick Girardin souhaitent que la toxicité soit connue rapidement afin de prévenir les populations, à chaque fois. Il faut aussi trouver les voies et les moyens d’une véritable valorisation.
La prévention et la mise en place d’un plan de stratégique, à plus longue échéances, sous-entend la compréhension du phénomène. Cela passe par de la recherche scientifique, mais aussi une coopération internationale. Dores et déjà, le sénateur Dominique Théophile va être désigné pour une mission diplomatique avec la caraïbes. Il aura à sa disposition toutes les ambassades de France dans la zone déjà en état d’alerte.
Les élus guadeloupéens avaient, il y a quelques semaines, frappé du poing sur la table face au silence du ministre de la Transition écologique. Nicolas Hulot a donc fini par effectuer ce déplacement aux Antilles. Ary Chalus, le président de la Région, souhaite que dans ce dossier, chaque Guadeloupéen, chaque élu, se mette ensemble pour trouver des solutions contre cette pollution :
Ramasser les sargasses dans les 48 heures après leur échouage, c’est mission impossible, estime la présidente du Département. Josette Borel-Lincertin est très sceptique, d’autant qu’elle plaide, depuis un moment, tout comme d’autres élus, pour un enlèvement de ces algues, voire leur destruction, en pleine mer, avant qu’elles n’arrivent sur nos côtes.
A Petit-Bourg, une commune fortement impactée par ces échouages d’algues brunes, la population s’est rassemblée devant la mairie, avec pancartes et slogans pour se faire entendre hier.
Un autre comité d’accueil attend Nicolas Hulot aujourd’hui à Capesterre-de-Marie-Galante. Le collectif anti-sargasses de l’île appelle à une mobilisation tout en blanc, à 10h, sur la place de l’église.
Il y aura dans quelques semaines l’annonce d’un nouveau plan national et un plan territorial, avec des moyens financiers, selon Annick Girardin, la ministre des Outre-mers :
Annick Girardin, ministre des Outre-mers
Olivier Serva, député de la Guadeloupe
La prévention et la mise en place d’un plan de stratégique, à plus longue échéances, sous-entend la compréhension du phénomène. Cela passe par de la recherche scientifique, mais aussi une coopération internationale. Dores et déjà, le sénateur Dominique Théophile va être désigné pour une mission diplomatique avec la caraïbes. Il aura à sa disposition toutes les ambassades de France dans la zone déjà en état d’alerte.
Ary Chalus, président de Région
Josette Borelle Lincertin Présidente du Département
Un autre comité d’accueil attend Nicolas Hulot aujourd’hui à Capesterre-de-Marie-Galante. Le collectif anti-sargasses de l’île appelle à une mobilisation tout en blanc, à 10h, sur la place de l’église.