La présence de chlordécone dans le sang de certains donneurs ne revêt aucun risque sanitaire particulier.

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Après la diffusion de « fausses informations » sur les réseaux sociaux, l’Agence Régionale de Santé appelle à la responsabilité de chacun : mieux vaut promouvoir le don de sang, enjeu vital pour de nombreux patients,  plutôt que d’alarmer sur des éléments d’information erronés.
 
On le sait : en Guadeloupe, pourvoir aux besoins de produits sanguins est un enjeu majeur. Malgré les collectes quotidiennes, menées par l’Etablissement français du sang, notre territoire n’est pas auto-suffisant.
Or, comme cela nous est répété, dans le cadre d’une campagne d’incitation au don de sang « à chaque transfusion, une vie est assurément aidée, voire sauvée ».
Concernant la présence de chlordécone, dans le sang des Guadeloupéens, l’ARS affirme qu’il ne s’agit que de quantités infimes, sans conséquence sanitaire, pour le receveur.
Les traces éventuelles du pesticides tant décrié sont dites « très fortement diluées ».
Pour plus de détails :
La molécule chlordécone peut être détectée dans le plasma dans lequel baignent les globules rouges.
Dans une poche de concentré de globules rouges de 280 ml, la quantité de plasma n’est de l’ordre que de 20 ml…
Déjà, est-il écrit, la quantité de chlordécone résiduelle est faible.
En ajoutant sa dilution dans la totalité de la masse sanguine du receveur, et le fait que le don soit ponctuel, sa présence n’est en rien notable.

Conclusion : la chlordécone, responsable de tant de maux en Guadeloupe, ne remet pas en cause la transfusion sanguine… quoiqu’en dise les réseaux sociaux…