Le procès Domota/BMW et ses conséquences

Ce mercredi, devait se tenir devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, le procès d'Elie Domota, contre BMW.

Un procès sous haute tension

Le secrétaire général de l'UGTG comparaît pour "violence en réunion". Lors d'un conflit social en avril 2016, pour contester un licenciement à la concession automobile, l'un des cadres de l'entreprise avait déposé plainte contre Elie Domota, l'accusant de l'avoir frappé lors d'une altercation. Mais au delà de ces faits, le procès prend une portée plus symbolique, puisque le patron de BMW, Bruno Blandin, est aussi le président de l'organisation patronale UDE Medef.

Le leader de l'UGTG a bénéficié du soutien de nombreuses organisations syndicales à travers le monde, de la Suisse, au Mexique, en passant par les Antilles Guyane.

Appel à la mobilisation

L'UGTG appellait à une mobilisation générale, à l'occasion de cette audience. Appel entendu puisque depuis ce matin, de nombreux barrages ont été érigés... A Dugazon aux Abymes, au Gosier, à Jarry, devant les locaux de BMW. Des blocages entraînant de nombreux embouteillages sur des axes très fréquentés. 

Le procès a été renvoyé au 6 juillet prochain.
VOIR : 
La Préfecture a porté cette précision en début d'après-midi :
"Très tôt ce mercredi 31 mai, des manifestants ont tenté d'installer des blocages sur certains axes routiers secondaires (Gosier, Abymes et Jarry). Les forces de l'ordre sont intervenues immédiatement afin de lever les entraves et permettre la mise en place de déviations le cas échéant. Leur réactivité a permis de limiter les conséquences pour les usagers de la route et de permettre la circulation surl'ensemble du réseau. Ces interventions se sont toutes déroulées dans le calme."