Pyralène au CHU : Le volte-face de la direction

Il y a bien des transformateurs au pyralène au CHU de la Guadeloupe. Après avoir clairement dit le contraire, la direction admet qu’il y aurait encore 3 de ces appareils au sein des locaux de l'établissement. 
Volte-face de la direction du CHU sur la question de la présence de pyralène dans les locaux touchés par l’incendie. Après avoir affirmé le contraire, elle admet que certains transformateurs contiennent bien cette huile synthétique extrêmement toxique, qui, sous l'effet de la chaleur, dégage de la dioxyne.

La direction du CHU revient sur ses propos

Plusieurs salariés du laboratoire se sont plaints de migraines. Pour l'heure, aucun lien n'a été établi avec l'isolant toxique... Ils ont, tout de même, fait valoir leur droit de retrait.. La direction, elle, revient sur ses premières déclarations. Dans un premier temps, la direction avait pourtant nié formellement les affirmations du syndicat UTS-UGTG.

A (re) voir le reportage de Marie-Lyne Plaisir et Christian Danquin : 
©guadeloupe

Interdit en France depuis 1987

Fabriquer ou utiliser les pyralènes est interdit en France depuis maintenant plus de 30 ans. La dangerosité de ce produit à été reconnue. 
Les pyralènes sont reconnus pour être toxiques, écotoxiques et reprotoxiques, c'est-à-dire qu'ils affectent les capacités de reproduction. Ils sont d'ailleurs classés comme cancérigènes probables. Il y a différents pyralènes, 209 au total, et tous sont des dérivés du biphényle.
D'aspect, ce sont des liquides ayant une forte odeur, ils sont visqueux, parfois même résineux et ils ne peuvent pas se dissoudre dans l'eau. Les pyralènes font partie des polluants les plus fréquents, les plus présents et les plus durables dans les écosystèmes, le sol et l'eau. (source Futura Sciences)